Soutenir le Hamas, le Hezbollah ou les Houthis sur les réseaux entraînera un refus de visa pour les États-Unis

Dans une nouvelle démonstration de grand écart entre la statue de la Liberté et le bulldozer diplomatique, l’administration américaine a annoncé, en toute décontraction, qu’elle allait désormais refuser l’entrée sur son territoire à quiconque s’exprime mal sur les réseaux sociaux. Et par “mal”, comprenez : tout contenu vaguement critique envers Israël ou légèrement trop compatissant envers les Palestiniens – pouf, dehors !

Officiellement, cette mesure vise à barrer la route aux supporters des groupes estampillés “terroristes” par Washington, tels que le Hamas, le Hezbollah ou encore les Houthis du Yémen. Mais en coulisses, ce n’est pas tant la sécurité que la loyauté géopolitique qui semble peser lourd dans la balance du visa.

Kristi Noem, nouvelle étoile montante à la tête du ministère de la Sécurité intérieure, a déclaré (sans rire) :

Si vous pensez pouvoir venir aux États-Unis et vous cacher derrière le Premier Amendement pour soutenir la haine antisémite et le terrorisme, détrompez-vous”.

Traduction libre : liberté d’expression, oui… sauf quand elle dérange notre agenda.

Visa étudiant ou test de fidélité géopolitique ?

Les services de l’immigration, dans un élan de censure assumée, scruteront désormais vos tweets, posts, likes et stories avec une loupe à moralité. Un petit cœur sur un message pro-palestinien ? Vous êtes peut-être un terroriste. Un partage de vidéo dénonçant les frappes à Gaza ? Circulez, y a rien à voir (ni de visa pour vous).

Le message est limpide : ce n’est pas simplement une lutte contre l’antisémitisme ou le terrorisme. C’est un appel déguisé à l’alignement total. On ne vous demande pas seulement de ne pas soutenir les “mauvais”, mais de saluer bien bas les “bons” – même quand les bombes pleuvent sur des civils.

La neutralité, ce vieux rêve naïf

Dans un monde où les frontières numériques deviennent des barbelés idéologiques, cette décision marque une nouvelle ère : celle où votre opinion peut vous coûter un visa. Où dénoncer des massacres vous transforme en suspect. Et où l’Amérique, toujours prompte à donner des leçons de démocratie, préfère désormais les utilisateurs de réseaux sociaux… muets, obéissants, ou mieux : pro-Israël.

Bref, aux futurs candidats à l’immigration : rangez vos opinions, effacez vos publications, révisez l’histoire, et surtout, n’oubliez pas de sourire… pour la reconnaissance faciale.

Source : lemediaen442

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