Suppression de jours fériés : une « contribution » pour les patrons, du boulot gratuit pour les prolos, et des élites qui se sucrent

Ah, la belle France, terre des droits humains et des vacances sacrées ! Mais nos grands manitous au pouvoir, dans leur génie financier sans bornes, nous pondent l’idée de nous faire trimer plus… sans un kopeck de plus. Astrid Panosyan-Bouvet, la ministre du Travail, a craché le morceau sur TF1 : bye-bye les deux jours fériés, et les entreprises casqueront une « contribution » floue. François Bayrou s’est passé d’eux pour présenter son budget 2026 : députés et sénateurs sont en vacances du 11 juillet au 22 septembre. Pourquoi donc gâcher leurs vacances ? Et puis sont-ils vraiment utiles ?

Trimer gratis : la supercherie made in Bayrou, avec un 0,3 % en guise de leurre

Figurez-vous : François Bayrou, le chef du gouvernement qui ne jure que par « bosser davantage », veut effacer le lundi de Pâques et le 8 mai. But ? Rafler 4,2 milliards d’euros pour colmater les fuites du budget d’État. Et l’addition pour qui ? Pas pour les boss, non ! Eux, ils lâcheront une « contribution » dont on ignore tout – « modalités à définir », qu’ils disent autour de la ministre. Pas obligatoirement 0,3 % de la masse salariale, attention, on n’est pas des brutes. Mais ce petit 0,3% balancé comme ça, c’est sûrement pour adoucir la nouvelle, faire gober aux employés que les patrons paient un peu, et semer la zizanie : les salariés contre les petits patrons, accusés d’être les radins de service. Diviser le peuple pour mieux régner, la tactique éternelle de l’État !

Les vrais dindons ? Les citoyens ordinaires, privé ou public confondu. « Allez au taf ces deux jours, sans bonus, car vous touchez déjà votre salaire », lâche Panosyan-Bouvet. La valeur ajoutée ? Dans les caisses des firmes, qui reverseront une broutille à l’État. Ça ressemble furieusement à la journée de solidarité du lundi de Pentecôte depuis 2004, pour les aînés et handicapés : prise d’otage des personnes handicapées, qui évidemment ne toucheront rien, mais servent à culpabiliser les Français..  Bayrou clame que c’est pas pareil, car on vérifiera le travail effectué. Ouais, on avale ça comme du petit lait.

Et les patrons dans tout ça ? Innocents, ils n’ont rien réclamé, et maintenant, ils flippent que ces jours « offerts » virent au carnaval des arrêts maladie. Les salariés, vexés de suer sans prime, pourraient bien se porter pâles en masse, ruinant la productivité sans aider personne. Cette réaction a été prévue. En effet, en juillet un nouveau formulaire Cerfa d’avis d’arrêt de travail difficilement falsifiable remplacera le formulaire sur papier habituel et deviendra obligatoire le 1er septembre.  L’État impose sa combine foireuse, et au final, c’est lui qui gonflera probablement cette contribution pour gratter plus, laissant tout le monde dans la galère.

Monétiser la 5e semaine de congés : l’État nous prend pour des jambons, encore une fois

Et comme si ça ne suffisait pas, voilà que Panosyan-Bouvet envisage de monétiser la cinquième semaine de congés payés, en offrant aux salariés le « choix » entre se reposer ou empocher une rémunération. Oh, quel généreux cadeau !

Traduction : l’État pousse les gens à renoncer à leurs vacances bien méritées pour bosser plus et combler ses trous budgétaires, tout en faisant mine de donner une option. Mais qui va vraiment choisir le repos quand les fins de mois sont dures ? C’est une arnaque déguisée pour gratter plus de productivité gratuite, pendant que les élites sirotent des cocktails aux frais de la princesse. Direction la Grèce, où les congés sont un luxe oublié, grâce à l’incompétence de nos dirigeants qui nous font trimer sans fin pour leurs erreurs.

Les « salauds de pauvres » casquent, les élites se gavent à nos frais

Pendant ce cirque, nos sénateurs et députés ? Ils ne lésinent pas. En catimini, en 2024, les sénateurs ont gonflé leurs frais de mandat de 700 euros mensuels, à 6 600 euros d’avance générale. Une belle hausse de 12 % ! Leurs indemnités parlementaires ? 7 637 euros brut par mois depuis janvier 2024, pour les deux chambres. Et le budget 2025 des Assemblées ? Prévu en hausse, même si certains jouent les vertueux en gelant des crédits pour la galerie. Chouette, hein ? Eux s’empiffrent, tandis que les « salauds de pauvres » – pour paraphraser – triment sans extra, et se font taxer en prime.

C’est cette nullité flagrante des élites qui nous propulse vers le standard de vie grec. Là-bas, les Grecs croupissent au bas du classement européen : vie chère, paies misérables, dette à 149 % du PIB en 2025. En France, on frôle les 110 % de dette, et à ce rythme, salut les cures d’austérité grecques. Le pouvoir d’achat en Grèce est 46 % inférieur au nôtre, et le coût de la vie 20 % plus bas – mais à quoi bon, si on finit pareils ?

Effort budgétaire ou arnaque d’État généralisée ?

En résumé, cette mesure « pour tous » – hormis les privilégiés du Palais Bourbon et Luxembourg – pue la magouille. Bosser plus sans paie en sus, regarder les entreprises s’enrichir et donner des miettes à l’État, pour éponger les gaffes de gestionnaires nuls ? Non merci. Si « jours fériés supprimés effort budgétaire 2025 » vous a amené là, demandez-vous : jusqu’où cette comédie ira avant que les gens hurlent stop ?

Faut-il parler de gaffes de gestionnaires nuls ou de Young Leaders gérant au mieux les fortunes de ceux qui les paient ? Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, en 2017, le nombre de millionnaires est passé de 2 millions à 2,9 millions, faisant de la France « la championne du monde des millionnaires ».

Pour en savoir plus sur la « contribution entreprises jours fériés », gardez l’œil ouvert. Et souvenez-vous : en France, les élites magouillent pour leur bourse, les autres pour des clopinettes. À la bonne vôtre !

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