Un restaurateur espagnol triple sa fréquentation après avoir expulsé des israéliens : « Dégagez ! Vive la Palestine libre. »

On croyait l’indignation mondiale anesthésiée, noyée sous un flot de déclarations insipides et de communiqués sans consistance. Et pourtant, un restaurateur espagnol vient de prouver qu’il reste encore des épaules droites et des voix qui refusent de trembler. À Vigo, ville portuaire du nord-ouest de l’Espagne, le propriétaire du restaurant Mimassa a expulsé sans détour un groupe de touristes israéliens, dans une scène aussi tranchante que rare, que même les diplomates les plus hardis n’oseraient imaginer sous leur douche.

La scène, immortalisée en vidéo, a enflammé les réseaux sociaux comme une traînée de poudre jetée sur l’hypocrisie ambiante. On y voit le gérant retirer les menus des mains de clients israéliens après avoir entendu des propos odieux tels que « Fuck Lebanon » et « Fuck Palestine ». Sans détour, il les somme de rassembler leurs affaires, de quitter son établissement avec leurs « vacances ensanglantées » et leur suggère même d’aller dîner… à Gaza. L’atmosphère ? Électrique.

Et il ne s’agissait pas d’un banal « désolé, nous sommes complets ». Non. Ce fut un refus frontal, assumé, filmé, revendiqué. Avec, au passage, quelques phrases devenues virales, aussi cinglantes qu’un électrochoc.

« Vous tuez des innocents, et après vous prenez l’apéro ? Dégagez ! Vive la Palestine libre. »

Un buzz mondial et des files d’attente devant le Mimassa

Mais le plus savoureux dans cette histoire, c’est ce qui a suivi. À peine la vidéo devenue virale, une vague de harcèlement s’est abattue sur le restaurateur : menaces de mort, insultes, pressions venues d’Israéliens aux quatre coins du globe. Pourtant, loin de s’effondrer sous la tempête, le Mimassa connaît aujourd’hui un succès explosif. La fréquentation du restaurant a littéralement triplé. On y vient pour déguster un plat, lever un verre… et surtout saluer en personne celui qui, en une scène, est devenu un symbole de résistance.

Drapé dans un keffieh porté comme un étendard, le patron est aujourd’hui traité en véritable rockstar — à Vigo comme bien au-delà. Une file d’attente devenue chronique, un soutien populaire aussi bruyant que les menaces, et un message clair : parfois, avoir du cran, ça paye.

Des vidéos de soutien affluent, des tee-shirts à son effigie circulent, et pendant que les gouvernements européens balbutient des indignations aseptisées, lui agit. Un simple restaurateur qui, par son courage et son franc-parler, a fait plus de bruit que tous les sommets diplomatiques réunis.

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