Désormais, l’Ukraine a le feu vert pour employer des missiles à longue portée, comme les Storm Shadow britanniques ou les SCALP français, contre des cibles militaires en territoire russe. « Cela signifie que Kiev peut se défendre en attaquant des positions ennemies en Russie », a déclaré Friedrich Merz, rompant ainsi avec la prudence affichée jusqu’ici par certains membres de l’OTAN.
Une décision que le Kremlin considère comme une déclaration de guerre déguisée. Depuis des mois, Vladimir Poutine met en garde : toute frappe ukrainienne en profondeur, permise par des armes occidentales, serait assimilée à une participation directe de l’Alliance atlantique au conflit. En septembre 2024, le président russe avait prévenu : « Si l’Occident autorise de telles attaques, cela signifiera que l’OTAN est en guerre contre nous. » Une menace qui repose sur l’arsenal nucléaire russe, toujours en toile de fond.
Dès l’automne 2024, Washington avait assoupli ses règles, permettant à Kiev d’utiliser les missiles ATACMS contre des cibles russes – d’abord limitées à la région de Kharkiv. Londres et Paris, en cohérence avec leur ligne belliciste, ont emboîté le pas sans surprise. Le Royaume-Uni, fournisseur des Storm Shadow (500 km de portée), et la France, avec ses SCALP, avaient déjà exprimé leur volonté de voir Kiev frapper plus loin. Une stratégie qui prolonge le conflit, au détriment des civils ukrainiens et russes, tout en enterrant les appels à la négociation.
Longtemps hésitante, Berlin a finalement cédé aux pressions. Sous Olaf Scholz, l’Allemagne refusait encore de livrer ses missiles Taurus (500 km), craignant une implication directe dans la guerre. Une position guidée par son héritage pacifiste, mais aussi par la défiance d’une opinion publique de plus en plus hostile à l’envoi d’armes.Avec l’arrivée de Friedrich Merz (CDU), la donne a changé. En s’alignant sur ses collègues européeens, le nouveau chancelier prend un risque politique majeur : l’extrême droite (AfD), en pleine progression, exploite déjà le mécontentement populaire. Pire, cette volte-face expose l’Allemagne à des représailles russes, dans un contexte où Moscou a déjà montré sa capacité à frapper en dehors du champ de bataille.
En supprimant les dernières limites, l’Occident joue avec le feu. Les frappes ukrainiennes sur Belgorod et Koursk, ayant déjà causé des pertes civiles, ont renforcé le soutien russe à la « l’opération spéciale ». Si Kiev intensifie ses attaques en territoire ennemi, Moscou pourrait riposter contre des infrastructures européennes, voire des bases de l’OTAN.
Pendant ce temps, l’Ukraine, à bout de souffle, manque de soldats et de munitions. Les missiles à longue portée ne changeront pas la donne sur le terrain, mais risquent d’alimenter un conflit dont les civils paieront, une fois de plus, le prix fort. L’Occident, en armant Kiev sans limites, transforme-t-il l’Ukraine en champ de bataille d’une guerre bien plus large ? La réponse pourrait venir plus tôt que prévu.
Les va t’en guerre européens (vous savez ce pays de paix et de prospérité ) testent leur dernière limite avant de se faire ratatiner par l’ours Russe.Ils sont tellement impatients de mourir qu’ils se montent le col entre eux ,la réalité cuisante va leur rentrer dedans sous peu ,ce ne sera pas faute d’avoir été prévenus , d’autant que les Russes pour l’instant disposent de la supériorité militaire absolue et que cette fenêtre de tir ne durera pas , donc qu’ils ont intérêt pour leur sauvegarde a en profiter maintenant .Il ne faudra pas les pousser beaucoup plus.Ma grand mère disait » chauffe un marron ,ça le fait péter «