«Apartheid»: Macron sous le feu des critiques après ses annonces, l’opposition appelle à «la résistance»

Depuis l’annonce de l’extension du pass sanitaire par Emmanuel Macron, les réactions critiques se multiplient dans le camp de l’opposition, laquelle ne mâche pas ses mots et parle d’«apartheid», d’«atteinte à des libertés fondamentales» et de «discrimination sociale».

Si pour Emmanuel Macron, «la vaccination de tous les Français» est «le seul chemin vers le retour à la vie normale», l’opposition pense au contraire que les mesures annoncées par le Président menacent gravement les valeurs de la République.

Pour Florian Philippot, chef des Patriotes, les annonces marquent «une rupture historique» dans l’Histoire du pays, car, selon lui, la Liberté et l’Égalité sont «piétinées». Il évoque «une dictature violente» et appelle à être «conforme à l’idéal français de résistance» et donc à «boycotter tous les établissements soumis au pass sanitaire», «outil d’apartheid».

De son côté, la présidente du Rassemblement national s’étonne de la formulation de Christophe Castaner qui a qualifié les mesures de «petit coup de pression» que les Français attendaient.

«Porter atteinte à des libertés fondamentales, des libertés de tous les jours, sans aucune consultation préalable, c’est donc un “coup de pression”?», s’interroge Marine Le Pen.

​«Monarchie présidentielle»

De l’avis du chef de Debout la France, le gouvernement «arrive à l’abominable» s’il veut faire vacciner les jeunes de 12 à 17 ans à partir du 30 août, alors que cette catégorie «ne risque en rien quoi que ce soit du Covid-19».

​Il blâme Emmanuel Macron pour «dresser les Français les uns contre les autres», vouloir «créer le clivage» et «jouer sur les peurs» «uniquement pour assoir son pouvoir et son influence et préparer sa réélection».

Dans une pétition, Nicolas Dupont-Aignan invite à résister face à «une politique inspirée des pires autocraties» qui «fait sombrer la France dans une société du contrôle».

Le leader de La France insoumise pointe lui aussi un «détail devenu banal en monarchie présidentielle» et critique Emmanuel Macron pour ne pas avoir consulté ni le Conseil des ministres, ni le Parlement avant l’annonce de l’obligation vaccinale.

Jean-Luc Mélenchon voit des «contradictions» et des «aberrations» dans les décisions présidentielles qui «sentent l’abus de pouvoir et la discrimination sociale».

La suite sur Sputniknews