Favorable à la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal, l’éditorialiste a proposé que l’on demande «à ceux qui ont les noms des non-vaccinés […] de donner ces fichiers à des brigades, à des agents […] qui vont aller frapper à la porte».
Le 5 novembre, le journaliste et éditorialiste de BFM TV Christophe Barbier a proposé une solution originale pour encourager ceux qui ne sont pas vaccinés contre le Covid-19 à «aller vers» le vaccin.
« Donner ces fichiers à des brigades, à des agents, à des équipes, qui vont aller frapper à la porte et dire « mais vous n’êtes toujours pas vacciné »
Interrogé sur l’opportunité de soumettre l’obtention du pass sanitaire à une troisième injection de vaccin contre le Covid-19, Christophe Barbier s’est exprimé en ces termes : «[Ce qui] est une bonne solution, c’est de transformer le pass sanitaire en pass vaccinal. Si vous n’avez pas un schéma vaccinal complet, on vous retire de certaines activités sociales […] On peut enfin affiner ce fameux « aller vers » en demandant à ceux qui ont les noms des non-vaccinés – les organismes, les administrations qui savent qui devrait être vacciné et qui ne l’est pas – de donner ces fichiers à des brigades, à des agents, à des équipes, qui vont aller frapper à la porte et dire « mais vous n’êtes toujours pas vacciné, c’est un problème pour vous et pour les autres ».» L’ex-directeur de la rédaction de L’Express a toutefois reconnu que ce dispositif ne serait «pas facile à mettre en place».
🚨Christophe Barbier (BFMtv)🚨
« La bonne solution, c’est de transformer le passe sanitaire en passe vaccinal »
« On peut demander à ceux qui ont les noms des non vaccinés de donner ces fichiers à des brigades, à des agents , à des équipes, qui vont aller frapper à leur porte » pic.twitter.com/xptVnvqnpr
— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) November 5, 2021
Le même jour, le Parlement a adopté le projet de loi de «vigilance sanitaire», qui permet notamment le recours au pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022. L’Assemblée nationale a validé le texte au nom des deux chambres, après l’opposition du Sénat.
pourquoi pas aller chez lui et lui faire comprendre qu’il ne peut plus vivre dans ce monde