Les plus grandes forêts tropicales au monde se situent en Amazonie, en Indonésie et dans le bassin du Congo, où les compagnies françaises ont des intérêts économiques majeurs. Cette forêt a aussi brûlé cet été, mais au quotidien et depuis la colonisation, l’impérialisme français l’exploite au même titre que les populations qui y vivent.
Le gouvernement français n’a cessé de jouer la carte de l’écologie depuis la rentrée. Macron a « changé », de même que les grands groupes français qui depuis des années déjà financent, parrainent tous les sommets inter-gouvernementaux et se targuent d’appuyer, par des fondations de charité qui permettent de défiscaliser leurs profits, d’investir dans la protection de l’environnement. Or, lorsque l’on remonte le fil des responsabilités dans les écocides en Amérique du Sud, et en particulier en Amazonie, on retrouve des noms qui nous sont familiers : BNP Paribas, Total, Areva… Par ailleurs, alors que le monde regardait impuissant l’Amazonie brûler, seules quelques voix ont aussi rappelé que l’Afrique était aussi en flammes, et l’Afrique, c’est le terrain de jeu favori de l’impérialisme français.
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