Le journaliste, espèce très con, incapable d’émettre et même d’avoir un avis personnel, nous ressert le richofemenclimatic pour expliquer l’épisode cévenol alors qu’elle est beaucoup plus simple. C’est la connerie humaine, qui, comme disait Einstein, est quasi en illimité.
Enfin, elle est seulement limitée par les possibilités humaines, c’est à dire qu’elle plafonne. Pas que les humains essaient d’avoir un minimum de bon sens et d’intelligence.
Donc, avec les inondations à Givors, j’ai entendu le connard de service, nous dire que c’était la faute au richofemenclimatic, excuse passe partout, mais j’en ai une autre, beaucoup plus crédible. L’autoroute à Givors, a simplement repris la place du canal des deux mers, préalablement comblé dans les années 1960.
Si je me souviens bien, et je me souviens bien, l’ancienne route, Saint-Etienne, Saint-Chamond (prononcez sainchmon !) Rive de Gier, Givors, était à flanc de coteau et passait par les villes ou villages. C’était difficilement améliorable, et on a préféré faire simple, faire la nouvelle RN 88 dans le trou, notamment là où il y avait le canal des deux mers…
La zone commerçante de Givors est d’ailleurs encore plus basse que l’autoroute…
Logiquement, quand il pleut, comme disait la pub, toutes les routes sont mouillées. Quand il pleut vraiment beaucoup, les creux se remplissent, surtout là où ils avaient réussis à creuser un canal.
Donc, on a transformé un canal en autoroute, mais de temps en temps, le canal revient…
source : La Chute