BRETAGNE: Racheter un zoo pour libérer les animaux et le transformer en sanctuaire pour d’autres, victimes de trafic: tel était le “pari fou” de Rewild, une coalition d’ONG, qui avait lancé mercredi un appel aux dons. Pari réussi puisque les 600.000 euros nécessaires ont été récoltés!
Au départ, un zoo de province, à Pont-Scorff, près de Lorient, en proie à des difficultés financières récurrentes. Et sept associations de protection des animaux, regroupées sous l’appellation « Rewild », néologisme pour évoquer le retour à la vie sauvage.
« Le propriétaire a aimé le projet, il nous a offert une opportunité. Acheter un zoo c’est quasi-impossible », explique Lamya Essemlali, coprésidente de Rewild. Soutenue dès le départ par le journaliste Hugo Clément, qui présente une nouvelle émission sur France 2 consacrée aux luttes écolos, puis relayée sur les réseaux sociaux par des personnalités comme l’animateur Stéphane Bern ou le comédien Pierre Niney, l’initiative a reçu un coup de pouce décisif avec un don de 250.000 euros de l’investisseur Marc Simoncini, fondateur de Meetic, annoncé sur Twitter. “On est très contents, on n’aurait pas parié qu’on aurait ce succès aussi vite”, se réjouit Lamya Essemlali. “Marc (Simoncini) a donné un bon coup de main, mais on avait déjà depuis le début un bel engouement des petits donateurs”, a-t-elle relevé. (Lire la suite sous les tweets)
Mobilisation générale ! Aidons Rewild à acheter un zoo pour le transformer en centre de réhabilitation de la faune sauvage. Objectif à terme : libérer le plus possible d’animaux captifs. https://t.co/brZmLlVrmF
— Hugo Clément (@hugoclement) December 18, 2019
Avec 250 000€ je pouvais me payer des pleines pages dans plein de journaux pour dire plein de trucs en plein de caractères mais ça aurait été dommage on ne se serait pas rencontrés et les animaux auraient encore dû attendre… bisous. https://t.co/71tIIjLgqL
— Marc Simoncini (@marcsimoncini) December 22, 2019
Pari réussi
En effet, plus de 650.000 euros ont déjà été récoltés ce lundi. Pari réussi donc pour “Rewild”, qui a jusqu’à fin mai pour payer. Et essayer de faire vivre un projet qu’elle décrit comme totalement inédit. Tout d’abord préparer les 561 animaux du zoo (lions, éléphants, girafes, pandas roux ou loups entre autres) à une remise en liberté, sachant que chaque cas devra être étudié et que des bêtes ne pourront être relâchées. Il faudra aussi trouver des partenaires dans les pays d’origine.