Pour aider ses élèves à s’épanouir et à acquérir le goût d’apprendre, une institutrice française a fondé toute sa pédagogie sur trois points essentiels : l’action, l’amour et la motivation. Résultat ? Des gamins capables de lire dès l’âge de trois ans ou de résoudre des multiplications à quatre chiffres dès l’âge de quatre ans ! Et, le tout, dans la joie et la bonne humeur. Vous vous dites que l’Éducation nationale a dû être enthousiaste et ravie ? Pensez-vous ! Elle a aussitôt demandé à la rebelle de rentrer dans le rang…
Cette institutrice, c’est Céline Alvarez. Dans sa classe, elle invitait les enfants à faire le ménage, à s’habiller eux-mêmes, à découvrir des continents, à lire… Son but « stimuler le potentiel de ses élèves« . Une méthode géniale et efficace qui, malheureusement, n’était pas du goût de sa hiérarchie…
France 2 a récemment consacré un reportage à cette expérience. Regardez, ça laisse un drôle de sentiment, entre émerveillement et colère.
Rageant, n’est-ce pas ?
Pour se justifier, Florence Robine, la directrice générale de l’enseignement scolaire, précise notamment une chose :
« Notre responsabilité c’est que ces méthodes soient le mieux évaluées possible. »
Une priorité en tout point opposée au système éducatif finlandais. Dans ce pays, les professeurs disposent d’une grande liberté, appliquent les méthodes éducatives de leurs choix (en général, ils les utilisent un peu toutes) et ne sont jamais l’objet d’inspections. Résultat ? Les petits finlandais sont parmi les plus performants du monde !
Pour enrayer l’échec scolaire, la France envisage désormais de rendre l’école obligatoire de 3 à 18 ans (contre 6 à 16 aujourd’hui). Qui sait, plutôt que de forcer les enfants à végéter dans un système qui ne leur convient pas, le mieux serait peut-être de repenser le sytème en question, non ?
L’immobilisme est un risque. À l’inverse, l’innovation et l’expérimentation sont de formidables opportunités. Un grand bravo à Céline Alvarez d’avoir essayé !