Le nouveau coronavirus apparu en Chine à la fin de l’année dernière, le 2019-nCoV, a désormais atteint près de 28 000 personnes, dont 99 % en Chine continentale et 182 personnes à l’étranger. Un chiffre qui grimpe à une vitesse soutenue, et qui laisse à penser que ce nouveau pathogène est plus contagieux que son aïeul, le coronavirus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait contaminé plus de 8 000 personnes et causé 774 morts dans le monde entre novembre 2002 et l’été 2003.
Si l’on prend pour point de départ le moment où l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a été informée par la Chine de l’épidémie, le 31 décembre 2019, on constate que la rapidité de la propagation du 2019-nCoV est telle que l’on compte déjà plus de cas de personnes infectées qu’en 2003 par le SRAS. A J + 36, l’épidémie actuelle a déjà touché trois fois plus de personnes que toutes celles qui ont été atteintes par le SRAS – dont on a dénombré 8 096 cas après enquête et rectification des erreurs de diagnostic faites pendant l’épidémie.