Les évènement qui ont secoué les Etats-Unis le 6 janvier en marge de la validation de l’élection de Joe Biden n’ont pas manqué de faire réagir. L’Iran et le Venezuela, bêtes noires de Washington, ont exprimé leur préoccupation à ce sujet.
Cibles favorites de l’administration Trump qui les a accablés de sanctions, les gouvernements iranien et vénézuélien n’ont pas manqué de s’exprimer sur les événements qui se sont déroulés au Capitole dans la soirée du 6 janvier.
La démocratie occidentale est «fragile et vulnérable», a ainsi jugé le président iranien Hassan Rohani, mettant en garde contre la montée du «populisme» aux Etats-Unis après les troubles au Capitole. «Ce que nous avons observé aux Etats-Unis hier soir et aujourd’hui a montré, tout d’abord, à quel point la démocratie occidentale est vulnérable et fragile», a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée.
Avec cet épisode malheureux, les Etats-Unis souffrent de ce qu’ils ont généré dans d’autres pays avec leurs politiques d’agression
Dans un communiqué, le Venezuela a également exprimé sa «préoccupation face aux actes de violence qui ont lieu dans la ville de Washington». Le ministère des Affaire étrangères incarné par le ministre Jorge Arreaza a condamné «la polarisation politique et aspire à ce que le peuple américain puisse ouvrir une nouvelle voie vers la stabilité et la justice sociale». «Avec cet épisode malheureux, Les Etats-Unis souffrent de ce qu’ils ont généré dans d’autres pays avec leurs politiques d’agression», ajoute en outre le communiqué vénézuélien.