Le ministère de la Défense américain a autorisé cette semaine le dynamitage de certaines parties de la réserve de l’Organ Pipe Cactus, dans l’Arizona, pour construire le mur entre les États-Unis et le Mexique. Une réserve naturelle reconnue par l’Unesco pour la rareté de ses plantes et de ses animaux…
Des lieux sacrés de la communauté amérindienne figurent parmi les sites visés par ces destructions “ciblées et contrôlées”, souligne le Washington Post. Notamment pour la tribu Tohono O’odham, qui y a érigé des sépultures.
“L’endroit où il y a eu des explosions l’autre jour à Monument Hill correspond à l’endroit où reposent des guerriers apaches qui ont été impliqués dans une bataille avec les O’odham. Ensuite, les membres de la tribu O’odham les ont respectueusement enterrés à Monument Hill”, explique un élu démocrate de l’Arizona, Raúl M. Grijalva, dans une vidéo mise en ligne ce dimanche sur Twitter.
Un mur “raciste”
Le représentant n’hésite pas à qualifier de mur érigé selon la volonté du président Tump de “raciste.” En outre, il déplore le manque de concertation des autorités avec la tribu. “Cette administration bafoue l’histoire de la tribu et, soyons francs, de ses propres ancêtres”, fustige M. Grijalva.
I just got back from the border.
This week, Trump blew up a sacred Native American hill on public land to build his racist wall.
Watch my new update and join the growing movement to stop the wall. #NoBorderWall pic.twitter.com/YgmS94vAwO
— Raul M. Grijalva (@RepRaulGrijalva) February 9, 2020