Ce mardi, Donald Trump a confirmé les échanges entre hauts responsables de son administration dans lesquels le ministre de la Défense, Pete Hegseth, dénonçait les Européens comme des « profiteurs ». Ces propos, révélés par des captures d’écran d’une conversation sur Signal, ont été publiés la veille par un journaliste.
« Oui, je pense qu’ils ont été des profiteurs », a déclaré l’ancien président, ajoutant : « L’Union européenne a été absolument horrible avec nous ». Il a également évoqué l’OTAN et les dépenses engagées par les États-Unis pour soutenir l’Ukraine, suggérant un déséquilibre dans les contributions alliées.
Une fuite embarrassante pour l’administration Trump
Lundi, Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a divulgué des extraits de discussions privées sur Signal impliquant plusieurs figures clés de l’équipe Trump. Parmi elles figuraient le chef de la diplomatie Marco Rubio, le directeur de la CIA John Ratcliffe et le vice-président J.D. Vance. Ces échanges portaient notamment sur les frappes américaines du 15 mars contre les rebelles houthis au Yémen.
Selon The Atlantic, J.D. Vance aurait écrit au ministre de la Défense : « Si tu penses qu’il faut le faire, allons-y. C’est juste que je déteste venir au secours des Européens encore une fois. » Pete Hegseth aurait répondu : « Je suis complètement d’accord, je déteste le comportement de profiteurs des Européens. C’est PATHÉTIQUE. » Malgré ces critiques, il justifiait l’opération militaire par la nécessité de « rouvrir les liaisons maritimes ».
Un document confidentiel transmis avant l’attaque
Jeffrey Goldberg a également affirmé avoir reçu, deux heures avant le début des frappes, le plan détaillé des raids américains. Cette fuite soulève des questions sur la gestion des informations sensibles au sein de l’administration Trump.
Ces révélations alimentent les tensions entre Washington et ses alliés européens, déjà critiques envers la politique étrangère de l’ancien président. Les propos tenus en privé reflètent un sentiment de frustration persistante à l’égard du Vieux Continent, perçu comme trop dépendant de la puissance américaine.
hélas il a raison. Les européens sont des profiteurs mais ça les arrange bien puisqu’ils ont installé des bases militaires partout en europe et surtout le long de la Russie. Alors les européens arrêtent d’en profiter mais dans ce cas ils se CASSENT avec leurs militaires
@ jpaxon 👍 la faute politique dans se genre de gestion interne , c’est de mettre au rencart des opérateurs sans prendre le soin de les neutraliser réellement … Car le danger ne vient jamais de face dans la ligne de mire mais toujours par l’arrière .