Le Gouverneur républicain de l’Alabama, Kay Ivey, a signé lundi un projet de loi exigeant que certains des personnes condamnées pour pédophilie subissent une castration chimique un mois avant leur remise en liberté.
En vertu de la loi, les pédophiles « reconnus coupables » impliquant une personne de moins de 13 ans» devront subir une castration chimique un mois avant leur libération et seront également tenus de poursuivre leur traitement «jusqu’à ce que le tribunal décide que le traitement n’est plus nécessaire. . ”Les délinquants devraient également payer pour la procédure, mais un refus de leur libération conditionnelle ne pourrait pas être fondé » uniquement « sur une incapacité à payer.
La loi définit la castration chimique comme «l’administration de médicaments, y compris, sans limitation, un traitement à l’acétate de médroxyprogestérone ou son équivalent chimique, qui réduit, inhibe ou bloque la production de testostérone, d’hormones ou d’autres substances chimiques. produits chimiques dans le corps d’une personne « , selon AL.com.
Ce traitement, qui affecte la libido, devra se poursuivre jusqu’à ce qu’un tribunal juge qu’il n’est «plus nécessaire». Si le condamné l’interrompt de son propre chef, il sera renvoyé derrière les barreaux.
Alabama passes bill requiring chemical castration for certain child molesters https://t.co/WUtx0lFE9q pic.twitter.com/g49WDxTNY5
— Covensure Brokerage (@Covensure) June 4, 2019
«Mesure de dissuasion»
Le Parlement de l’Alabama, dans le sud des Etats-Unis, vient d’adopter une loi qui impose à tous les pédophiles âgés de plus de 21 ans et condamnés pour une agression sexuelle sur mineur de moins de 13 ans de prendre des médicaments diminuant leur niveau de testostérone avant toute remise en liberté conditionnelle.
La procédure fait l’objet d’une controverse scientifique: certains mettent en doute son efficacité, soulignant que les actes pédophiles ne sont pas seulement du ressort de la pulsion sexuelle mais d’un contexte psychologique global.
D’autres soulignent que la castration chimique, même si elle est censée être réversible, a des effets secondaires non négligeables, notamment sur l’apparence.
Sur le plan légal, certains défenseurs des droits de l’Homme assurent qu’elle viole la Constitution américaine qui interdit les punitions «cruelles et inhabituelles».
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Source : themindunleashed / Traduction : Les Moutons Rebelles