Un policier du commissariat de Noisy-le-Grand s’est donné la mort à son domicile le 28 janvier, allongeant la liste des suicides dans les rangs des forces de l’ordre. Le fonctionnaire de police, âgé de 46 ans était en arrêt maladie.
La vague de suicides au sein des forces de l’ordre continue. Ce 28 janvier 2018, c’est un gardien de la paix du commissariat de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) de 46 ans qui s’est donné la mort. D’après Le Point, le policier a été retrouvé sans vie à son domicile.
Au revoir
Un de ses collègues a donné l’alerte après avoir repéré sur Facebook un post du gardien de la paix : une photo de médicaments et d’alcool, accompagné du message : «Au revoir.» A son arrivée, le gardien de la paix était déjà inconscient. Malgré les tentatives pour le réanimer, le gardien de la paix, qui était en arrêt maladie, est décédé.
Une semaine auparavant, le 21 janvier, c’est un autre policier membre de la brigade de nuit de Freyming-Merlebach (Moselle), père de famille, qui s’était donné la mort. Estimant qu’il s’était tué en raison de son travail, ses parents ont porté plainte pour harcèlement moral.
La liste des policiers qui en viennet à l’ultime extrémité s’allonge. Depuis le 1er janvier 2018, six policiers se sont suicidés. Après une baisse sensible en 2016 avec une quarantaine de suicides, les chiffres repartent à la hausse en 2017, avec plus de 60 suicides au sein des personnels qui composent les forces de l’ordre. En une décennie, plus de 700 fonctionnaires de polices se sont donné la mort. Rien qu’entre le 6 et le 13 novembre 2017, huit membres des forces de l’ordre avaient mis fin à leurs jours.