Le tout-puissant Hezbollah au Liban, s’est contenté jusqu’à présent d’une intervention limitée dans la guerre déclenchée par son allié, le Hamas palestinien, contre Israël, qui a déjà fait des milliers de morts.
Mais les liens étroits entre les deux formations pourraient le pousser à ouvrir un nouveau front à la frontière nord d’Israël, notamment en cas d’offensive terrestre sur Gaza qui serait imminente
« Nous sommes entièrement préparés et nous passerons à l’action au moment propice», a averti cheikh Naïm Qassem, numéro deux du Hezbollah.
Il a assuré que les messages adressés par plusieurs pays et des envoyés de l’ONU « ne (les affecteraient) pas ». Un message rempli d’ambiguïté. « On ne sait pas ce que cela veut dire », a réagi Phil Flynn, de Price Futures Group. « Est-ce que l’Iran va lancer des attaques depuis d’autres pays, le Liban ou le Yémen? »
La France appelle le Hezbollah à «la retenue» pour éviter une escalade régionale
Face à la situation qu’elle juge «très préoccupante» à la frontière en Israël et le Liban, l’Elysée appelle les Libanais et les Hezbollah à «rester à l’écart du conflit» entre Israël et le Hamas. Selon Paris, l’ouverture d’un second front «provoquerait d’abord l’effondrement complet du Liban», en pleine crise politique et économique.
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Attaques en Israël: la France demande "fermement" au Hezbollah "de rester à l’écart du conflit"https://t.co/VAbXypkzkB pic.twitter.com/0LVvuKbt9e— BFMTV (@BFMTV) October 14, 2023
Depuis l’attaque du Hamas il y a une semaine, plus de 1 300 personnes sont mortes en Israël, en majorité des civils. Côté palestinien, le dernier bilan fait état de plus de 2 200 morts, dont plus de 700 enfants.
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