“Fugue américaine” raconte l’histoire de deux frères, Franz et Oskar Wertheimer, originaires de New York, qui se rendent à La Havane pour un concert du légendaire Vladimir Horowitz. Dans ce roman écrit par Bruno Le Maire, Oskar Wertheimer y décrit, à la première personne, ses ébats avec une femme prénommée Julia.
Morceaux choisis: “Après mes règles, pendant deux ou trois jours, je suis excitée comme jamais, je mouille. Il lui arrivait de soulever son t-shirt gris pâle pour exhiber ses seins. ‘Tu as vu comme ils sont gros aujourd’hui ? Tu as vu, Oskar ?’ Elle le retirait totalement, dévoilant dans le creux de ses aisselles des petits points rouges comme des piqûres de moustique. Elle me tournait le dos ; elle se jetait sur le lit ; elle me montrait le renflement brun de son anus : ‘Tu viens Oskar ? Je suis dilatée comme jamais’”, est-il écrit.
On a trouvé l'utilité sociale de Bruno Le Maire : vous débarrasser de tout complexe de l'imposteur si vous souhaitez vous lancer en littérature.
(ou vous convaincre que décidément, le niveau baisse)
(tu m'étonnes que l'agence Fitch nous note mal après ça). pic.twitter.com/WfB0O30hc0— Laélia Véron (@Laelia_Ve) April 29, 2023
Ces quelques lignes très érotiques ont évidemment été relayées sur les réseaux sociaux. Et le ministre en prend pour son grade. “Des millions de Français ne peuvent plus payer leur loyer. Et pendant ce temps, notre ministre écrit des romans”, a réagi le député de gauche Thomas Portes. “Il écrit sur le sexe comme il fait de la politique: mal”, a ajouté un internaute sur Twitter, pendant qu’un autre a ironisé: “Le gouvernement annonce la mise en place d’une cellule psychologique (accessible depuis un numéro vert) pour tous ceux qui seraient tombés par inadvertance sur les textes érotiques de Bruno Le Maire.”
https://twitter.com/VarlanOlivier/status/1652329940975595523