La Chine promet une «contre-attaque» après les annonces de Trump

Ce lundi 1er juin, la Chine a promis une « contre-attaque » aux États-Unis après les annonces du président américain Donald Trump, qui veut limiter l’entrée des ressortissants chinois sur son territoire et imposer des sanctions commerciales à Hong Kong.

Il s’agit-là de la première réaction de Pékin depuis les mesures annoncées, le vendredi 29 mai, par le président américain, Donald Trump. Elle survient dans un contexte de fortes tensions bilatérales autour du coronavirus, de la situation des musulmans ouïghours dans le nord-ouest de la Chine et du commerce bilatéral. Dans une déclaration au ton ferme, le locataire de la Maison Blanche avait annoncé que les États-Unis suspendaient l’entrée sur leur territoire de ressortissants chinois présentant un « risque » potentiel pour la sécurité du pays.

Enquête sur des entreprises chinoises

Le milliardaire républicain a également demandé à son administration de mettre fin aux mesures commerciales préférentielles accordées à Hong Kong, pour dénoncer une loi controversée sur la sécurité nationale imposées par Pékin dans son territoire autonome. Donald Trump a par ailleurs demandé à ses collaborateurs d’enquêter sur les entreprises chinoises cotées aux États-Unis.

« Abandonner » la mentalité de guerre froide

« Tout propos ou action qui nuit aux intérêts de la Chine se heurtera à une ferme contre-attaque », a déclaré Zhao Lijian, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. « La Chine exhorte les États-Unis à immédiatement remédier à ces erreurs et à abandonner leur mentalité de guerre froide », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse régulière. Le climat est explosif entre Pékin et Washington depuis quelques mois, l’administration Trump accusant régulièrement le gouvernement chinois de la propagation sur la planète du nouveau coronavirus.

RFI