Les scientifiques américaines estiment que Kepler-1649c pourrait receler des traces de vie.
Existe-t-il une seconde Terre? Malgré sa fin d’exploitation annoncée en 2018, Kepler, le télescope spatial de la Nasa, a laissé un important héritage aux scientifiques de l’agence spatiale américaine. Et parmi ces données, l’étude des 2681 exoplanètes observées durant ses neuf années de services.
Kepler-1649c fait partie de cette longue liste, et a particulièrement attiré l’attention, pour ses similitudes avec la Terre. Comme le précise CNN, cette ressemblance est due à sa taille tout d’abord, puisque l’exoplanète fait 1,06 fois la taille de notre planète. Puis, à l’image de la Terre, cette dernière reçoit 75% de sa lumière de son soleil.

«Un espoir»
De toutes les exoplanètes trouvées par Kepler, ce monde lointain situé à 300 années-lumière de la Terre est le plus similaire à notre planète dans la taille et dans la température estimées.
«Ce monde intrigant et distant nous donne un espoir encore plus grand qu’une seconde Terre se trouve parmi les étoiles, attendant d’être découverte», a indiqué Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la direction des missions scientifiques de la NASA à Washington.
Selon lui, les données recueillies par des missions comme Kepler continueront de produire des «découvertes étonnantes».
Presque de la même taille
Cette nouvelle planète n’est que 1,06 fois plus grande que la Terre. La quantité de lumière stellaire qu’elle reçoit de son étoile hôte est égale à 75% de celle que la Terre obtient de notre Soleil. Ceci signifie donc que la température de l’exoplanète peut également être similaire à celle de notre planète, affirment les chercheurs.
Néanmoins, contrairement à la Terre, cette planète orbite autour d’une naine rouge. Même si aucune n’a été observée dans ce système, ce type d’étoile est connu pour ses poussées stellaires pouvant rendre l’environnement d’une planète difficile pour toute vie potentielle.