L’article de Telerama relayant les propos tenus dans l’émission de BFM est particulièrement long donc libre à chacun d’aller le lire en entier (mais ce n’est vraiment pas passionnant, je vous préviens). Je vous en présente ici la quintessence du léchage de bottes présidentiel. A noter que les auteurs de ce livre ont aussi été invitées une fois sur France 2, deux fois sur France 5 et une autre fois sur BFM chez Ruth Elkrief donc la propagande va bon train. Cette fois, elles étaient reçues dans l’émission « Et en même temps », phrase rendue « culte » par…Macron.
Brigitte Macron comparée limite à la vierge Marie
« « le terme de “biographie autorisée”. On a vu Brigitte Macron, mais pas vraiment dans un cadre de rendez-vous officiels, c’est pas du tout comme ça que ça s’est passé ». Mais alors pas du tout. « On avait prévenu son entourage et à trois reprises, lors de rendez-vous avec ses collaborateurs, elle est arrivée un peu comme une apparition pour répondre à nos questions. » Comme une apparition — comme la Vierge Marie — et comme par hasard (Fawkes: ces termes sont de toute évidence rajoutés par Telerama mais l’idée est là). « Mais on n’a vraiment pas fait ce livre en collaboration avec l’Elysée. » Même si on avait des rendez-vous réguliers avec ses collaborateurs à l’Elysée. »
« « Mais il [le président] regarde ce livre de manière bienveillante, insiste Apolline de Malherbe. Vous-même, vous avez apprécié le personnage ? » « C’est une femme extrêmement intéressante, à l’évidence », admet Ava Djamshidi, qui tente encore de dissiper le soupçon d’hagiographie : « Mais on raconte aussi des moments qui ne lui sont pas favorables… » « La question n’est pas de savoir si c’est pour ou contre, tranche la présentatrice, mais : est-ce que vous l’avez aimée ? » Répondez oui, ça rassurerait Apolline de Malherbe, elle est au comble de l’angoisse. « Vous avez travaillé longtemps sur Brigitte Macron. Est-ce que vous vous êtes dit : “Cette femme, on s’y attache” ? » Impossible de ne pas l’aimer. »
Une vraie maman fondue de Courtepaille et des Tuche (on y croit)…
« « Cette femme est fascinante, c’est ça qui est très marquant, avoue enfin l’auteure. Elle a un parcours incroyable. » Apolline de Malherbe est soulagée. « Incroyablement anticonformiste et en même temps assez traditionnelle », admire-t-elle. « Très traditionnelle, complètement bourgeoise, confirme Ava Djamshidi. Avec parfois des goûts extrêmement franchouillards et un peu déroutants. » « Par exemple ? » « Je n’imaginais pas que Brigitte Macron soit fondue de Courtepaille, qu’elle passe ses soirées à l’Elysée à regarder Les Tuche. » »
« « Dans le livre, relève Catherine Nay, elle lui parle un peu comme à un ado : “Arrête de manger des saloperies !” Elle est très maternelle. » Une vraie maman. »
Une grosse influence sur la politique de son mari
« « Est-ce qu’elle a un rôle politique ? », s’enquiert Laurent Neumann. « Brigitte Macron, c’est quand même quelqu’un qui a le pouvoir de dénicher un ministre, lui répond Ava Djamshidi. La veille de la déclaration de la candidature de son mari, elle entend un certain Jean-Michel Blanquer à la radio, elle a une espèce de coup de foudre intellectuel pour lui, elle dit à son mari : “Lui, tu devrais le rencontrer.” Six mois plus tard, il devient ministre de l’Education. » Preuve qu’elle n’a pas été élue pour rien. « Très récemment, la nomination du secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance, c’est aussi à son initiative. » En vertu du mandat qui lui a été confié par les Français. »
« Apolline de Malherbe s’intéresse sur BFMTV à « un passage hyper-violent dans votre livre. Vous dites que les “Mormons”, c’est-à-dire tous ces conseillers austères d’Emmanuel Macron, vous dites : “Ils rêvent qu’elle meure. Ils sont amoureux de lui, la nuit, ils rêvent de la faire disparaître.” » Quelle horreur ! Un complot contre la première dame… « Ça montre le climat de quasi guerre froide qui règne à l’Elysée, développe Ava Djamshidi. Les “Mormons” considèrent que Brigitte Macron vole de la popularité à son mari. » Mais ce n’est pas tout, « il y a une explication plus psychologique. Ces personnes ont vécu dans une intimité très rapprochée avec leur candidat, l’homme qu’ils ont l’impression d’avoir fabriqué. Ils ont épongé son front après les meetings, l’ont aidé à changer de chemise… » Ils ont longtemps joué le rôle de maman et maintenant ils sont jaloux parce que c’est Brigitte qui éponge le front du président et l’aide à changer de chemise (il est si jeune qu’il ne sait pas encore s’habiller tout seul). »
Source: Extraits de Télérama