
Une application RFID intègre donc un lecteur qui possède une antenne et un démodulateur à même de traduire par liaison radioélectrique l’information analogique en données numériques. Le lecteur transmet un signal vers une ou plusieurs étiquettes radio situées dans son champ de lecture, lesquelles transmettent en retour un signal. Un dialogue s’établit alors selon un protocole de communication prédéfini et les données sont échangées. Celles-ci sont ensuite relayées vers un ordinateur.
En plus du transfert de données sans contact, la communication via l’antenne permet également des transferts sans visibilité entre le lecteur et l’étiquette au travers de substances ou de matériaux opaques à la lumière, à la différence du code à barres.
Les tags RFID se présentent sous la forme d’étiquettes autoadhésives qui peuvent être collées ou incorporées dans des produits ou sous la forme de «capsules» microscopiques qui peuvent être implantées dans des organismes vivants (animaux, corps humain).
En résumé, un système RFID comprend 5 composants essentiels :une puce, une antenne, un lecteur, un ordinateur, une base de données. Grâce à son antenne, la puce communique avec le lecteur qui transmet les informations recueillies à un ordinateur où elles sont enregistrées dans une base de données. A l’inverse, l’ordinateur peut enregistrer des informations dans la puce via le lecteur, qui fonctionne également comme un émetteur.