La reconnaissance faciale débarque officiellement sous prétexte de sécurité…

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment déclaré qu’il n’existait plus aucun lieu « sûr » aujourd’hui en France. Face à cette situation alarmante, il propose de recourir massivement à l’intelligence artificielle à travers des systèmes de vidéosurveillance intégrant la reconnaissance faciale. Une annonce qui suscite une vive controverse.

Darmanin plaide ainsi pour l’installation de caméras équipées de reconnaissance faciale dans l’ensemble de l’espace public. Le ministre des Transports et plusieurs députés macronistes n’ont pas tardé à soutenir cette initiative, arguant que cette mesure serait prise « pour le bien de tous ».

Mais pour de nombreux citoyens et militants des libertés individuelles, ce discours sonne comme une alerte rouge. La reconnaissance faciale dans l’espace public est perçue comme une pente glissante vers une société de surveillance généralisée, un contrôle social digne des dystopies. Un contrôle qui, sous couvert de sécurité, pourrait évoluer rapidement vers un modèle de crédit social à la chinoise.

Les critiques rappellent également les contradictions du ministre. En 2022, Gérald Darmanin se disait farouchement opposé à la reconnaissance faciale. Un an plus tard, en 2023, la police est accusée d’avoir utilisé illégalement cette technologie. L’affaire est enterrée par une enquête sans suite.

Et nous voici en 2025, où Darmanin fait un virage à 180 degrés et devient un fervent défenseur de la reconnaissance faciale. Pour les observateurs, il s’agit là d’une stratégie de manipulation classique : provoquer le chaos, laisser la criminalité prospérer, puis proposer des mesures sécuritaires drastiques comme solution « ultime ».

La reconnaissance faciale est-elle la clé d’une société plus sûre ou le prélude à une société de surveillance totalitaire ? Pour les détracteurs de Darmanin, la réponse est claire : Non à la reconnaissance faciale dans l’espace public en France ! Non à ce faux prétexte sécuritaire qui nous mène tout droit vers le crédit social !

L’heure est donc à la mobilisation pour exiger de vraies solutions de sécurité, fondées sur des politiques de prévention, de justice et de respect des libertés individuelles, plutôt que sur une surveillance massive des populations.

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weingarten
weingarten
5 heures il y a

La dictature c’est ça , c’est comme un noeud coulant que l’on serre petit à petit insidieusement sous des prétextes toujours fallacieux , puis arrive le moment ou les milices de la tyrannie en place reçoivent l’ordre de mettre en camp les opposants ,une grande rafle au petit matin

Poilagratter
Poilagratter
58 minutes il y a

Aldo Sterone …il a déménagé ?
courage, fuyons l’Europe.

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