La Russie met en garde contre une guerre massive en Europe si l’OTAN ne se calme pas

La Russie pourrait réagir de diverses manières à un éventuel refus de l’Otan de lui présenter des garanties de sécurité, a déclaré Vladimir Poutine ce 26 décembre, expliquant que la réponse russe sera basée sur des propositions de spécialistes militaires. Toutefois, il espère atteindre des résultats positifs par voie diplomatique.

Si l’Otan refuse de donner à la Russie des garanties de sécurité et continue de s’élargir à l’est, Moscou pourrait répondre de diverses manières, a déclaré le Président Poutine. Plus tôt, il avait qualifié l’éventuelle prolongation de l’élargissement de l’Alliance d’ »inacceptable » en raison d’un risque accru pour la sécurité nationale du pays.

« Elle [la réponse de la Russie] pourrait être toute différente. Cela dépend des propositions qui me seront présentées par nos experts militaires », a fait savoir Vladimir Poutine, ce 26 décembre, sur le plateau de la chaîne de télévision russe Rossiya 1.

Lors d’une réunion avec l’armée tenue le 21 décembre, il avait évoqué la possibilité de réagir de manière ferme en appliquant « des mesures militaires et techniques adéquates de représailles » si l’Occident maintient sa ligne « très clairement agressive ».

Parallèlement, le fait que la Russie ait proposé aux États-Unis et à l’Otan de se mettre d’accord sur la mise en place de garanties sur la sécurité stratégique relève d’un processus diplomatique:

« Nous ne l’avons pas proposé pour bannir ou arrêter quelque chose […] mais pour obtenir un résultat diplomatique via des négociations », a-t-il précisé ce 26 décembre.

Et d’ajouter: « C’est justement l’objectif que nous allons essayer d’atteindre ».

Cette déclaration survient sur fond d’attentes de négociations entre la Russie et l’Otan, dont les relations se sont exacerbées ces dernières semaines. L’Occident accuse Moscou de renforcer sa présence militaire sur sa frontière avec l’Ukraine en vue d’une éventuelle invasion, et promet de s’élargir davantage. La Russie dément ces accusations et proteste contre ces projets de l’Alliance.

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