Un porte-parole du gouvernement iranien a annoncé que Téhéran souhaitait s’affranchir des limites fixées par l’accord de Vienne, sur le nombre de ses centrifugeuses. L’Iran pourrait revenir sur cette mesure, si Washington abandonnait ses sanctions.
L’escalade de tensions entre Washington et Téhéran semble compromettre un peu plus l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, qu’avaient déjà quitté les Etats-Unis en 2018.
Ce 5 janvier, un porte-parole du gouvernement cité par la télévision publique iranienne, a fait savoir que Téhéran ne tiendrait plus compte des limites fixées dans l’accord de Vienne au nombre de centrifugeuses qu’il a le droit d’utiliser.
Cela signifie qu’il n’y aura plus de plafond aux capacités d’enrichissement d’uranium iranien ni au degré d’enrichissement de l’uranium, ou encore aux activités iraniennes de recherche et développement dans le domaine nucléaire.
Pour autant,le gouvernement de la République islamique indique dans un communiqué que «la coopération de l’Iran avec l’AIEA [l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui soumet son programme nucléaire à un strict contrôle] se poursuivra comme avant». Par ailleurs, l’Iran fait savoir qu’il pourrait revenir sur ces mesures, si les Etats-Unis lèvent leurs sanctions à son encontre.
L’accord de Vienne signé avec les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, prévoit une limitation des capacités nucléaires de l’Iran en échange de la levée de sanctions internationales. Washington s’est désengagé de cet accord en 2018 et a rétabli ses propres sanctions contre Téhéran.
Via : RT France