C’est l’heure du bilan pour le Conseil scientifique. Mis en place au moment de l’apparition de la première vague de Covid-19 en France au mois de mars 2020, l’instance va cesser d’exister au 31 juillet prochain avec la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ce jeudi, les membres qui le composent ont tenu une dernière conférence de presse où ils ont aussi bien dressé un bilan des deux dernières années, que donné des conseils pour l’avenir. Ils ont appelé à une concertation sur la façon de « vivre avec le virus ».
Au cours des deux dernières années, le Conseil scientifique présidé par Jean-François Delfraissy , professeur de médecine et spécialiste en immunologie, a joué un rôle prépondérant dans la tactique utilisée par l’État pour combattre l’épidémie. Avec près de 300 réunions organisées et plus de 80 avis ou notes destinées au gouvernement, le travail de cette instance a notamment été de guider l’exécutif au cours de cette période inédite : « Nous étions là pour éclairer les autorités sanitaires et politiques qui nous ont suivis sur un certain nombre de recommandations et pas sur d’autres. »
« On a pu être instrumentalisés »
Mais cette mission n’a pas toujours été évidente pour une instance qui se devait d’être autonome : « Il était indispensable, pour nous, de rester indépendants mais ça n’a pas toujours été simple puisque ce sont les politiques qui nous ont nommés », a ainsi reconnu Jean-François Delfraissy. Interrogé sur une possible instrumentalisation de la part du pouvoir politique, il n’a pas voulu se cacher :
« Sûrement. On a pu être instrumentalisé par nous-mêmes, par vous, les médias, qui avez porté l’idée d’un troisième pouvoir médical et par le politique lui-même, mais je pense pouvoir dire que nous avons eu un dialogue normal dans une démocratie. »
Concernant les avis du conseil, le président du Conseil a aussi admis que ses membres avaient dû apprendre à savoir dire : « On ne sait pas. Ce n’est pas simple pour des médecins et des scientifiques de reconnaître cela. On a progressivement appris l’humilité. »
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Les membres de l’instance se sont aussi montrés favorables à la création d’un Conseil de la science, qui aurait pour but de conseiller et d’éclairer les différents gouvernements sur les progressions de la science « indépendamment des crises ».
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Les sbires du gouvernement qui nous ont coûté du pognon pour pas grand chose…une vaste blague