Vieille ficelle de la propagande communiste : la mise en scène des responsables politiques d’un régime avec des enfants pour véhiculer un appel au loyalisme.
C’est l’exercice auquel s’est livré Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur français, pour dénoncer la « violence » du mouvement de rébellion antifiscal des Gilets Jaunes.
Le message subliminal véhiculé par ce type d’images de propagande paternaliste consiste à présenter un homme de pouvoir comme bienveillant, garant de l’ordre et du bien de la famille élargie qu’est le régime.
Le public exposé à cette propagande s’identifie inconsciemment aux enfants, les plaçant ipso facto en position d’infériorité et d’obéissance.
Le leader ainsi mis en scène est placé, seul et en gros plan, face à un groupe d’enfants.
Le but est de mettre l’emphase sur la personnalité du leader face à des enfants dépersonnalisés par le fait même d’être en groupe.
La mobilisation des enfants par un actif travail de propagande est toujours la manifestation d’un effort de guerre qui nécessite le soutien de toute la population.