Très impliqué dans la décision française d’intervenir en Libye en 2011, le philosophe est devenu persona non grata pour de nombreux Libyens.
Voyage mouvementé pour Bernard-Henri Lévy. Alors que le philosophe s’est rendu en Libye, samedi 25 juillet, le gouvernement du pays a décidé d’ouvrir une « enquête » sur les circonstances de cette visite, rapporte notamment Le Parisien. Venu « en tant que journaliste », BHL est peu apprécié par une partie de la population, en raison de son implication dans la décision française d’intervenir en Libye contre Mouammar Kadhafi en 2011. Son convoi a d’ailleurs été brièvement bloqué au sud-est de la capitale Tripoli.
Présent en Libye pour un reportage pour le Wall Street Journal
Arrivé à l’aéroport de Misrata, à 200 kilomètres à l’ouest de Tripoli, à bord d’un jet privé, Bernard-Henri Lévy devait y rencontrer plusieurs responsables locaux et députés avant de visiter la ville de Tarhouna pour enquêter sur des charniers découverts dans la ville, après le départ des troupes du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est du pays. Le philosophe devait ensuite être reçu par Fathi Bashagha, ministre de l’Intérieur du Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et basé à Tripoli. Mais ce programme de visite publié par des médias libyens n’a pas été vérifié. Une chose est certaine, BHL est intervenu brièvement sur la chaîne libyenne pro-GNA Libya Al-Ahrar, où il a indiqué être sur place pour un reportage pour le quotidien américain Wall Street Journal.
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