Le Kazakhstan muscle son arsenal législatif pour protéger les femmes et les enfants

Kazakhstan

Le Kazakhstan a franchi une étape décisive dans la protection des droits des femmes et des enfants avec l’adoption de nouvelles lois, marquant un tournant historique dans la région de la Communauté des États Indépendants (CEI). En effet, de nouveaux dispositifs législatifs et judiciaires établissent désormais un cadre plus strict et plus protecteur pour les plus fragiles.

Le 15 avril dernier, le président kazakhstanais Kassym-Jomart Tokaïev promulguait officiellement les nouvelles lois « Sur les modifications et ajouts à certains actes législatifs de la République du Kazakhstan concernant la protection des droits des femmes et la sécurité des enfants » et « Sur les modifications et ajouts au Code des infractions administratives du Kazakhstan concernant la protection des droits des femmes et la sécurité des enfants ». Ces textes législatifs, passés par le Sénat le 11 avril après leur approbation le 21 février par la Mazhilis, la chambre basse du Parlement kazakh, introduisent des mesures novatrices dans la région.

En effet, ces nouveaux dispositifs législatifs visent à endiguer les violences physiques contre les femmes dans la société kazakhstanaise, établissant la responsabilité pénale pour les « coups et blessures » dans le cadre domestique et supprimant aussi la « possibilité de réconciliation » dans les cas de récidive, comme c’était auparavant le cas dans le droit kazakhstanais. Le message du gouvernement d’Astana est clair : plus de « seconde chance » pour les citoyens condamnés pour ce type de violences.

Une avancée majeure pour la protection des femmes, d’autant plus que les sanctions pour les crimes graves sont également renforcées, éliminant les peines plus légères et imposant des peines de prison pouvant aller jusqu’à 8 ans.

Des mesures pour la protection des enfants

Mais ce n’est pas tout : de nouvelles mesures législatives ont également été annoncées pour la sécurité des enfants. Le code pénal kazakhstanais a renforcé les peines en cas de violence contre les mineurs et élargit les dispositions pour leur protection, incluant des sanctions encore plus sévères pour les crimes sexuels et les assassinats.

Enfin, toutes ces réformes législatives renforcent également l’institution familiale avec l’introduction de « centres » destinés à venir en aide aux familles confrontées à la violence domestique. Ces lieux de soutien familial seront ainsi créés pour offrir une aide psychologique, juridique et sociale aux citoyens dans le besoin.

Autant de mesures saluées sur le plan international, faisant du Kazakhstan l’un des pays les plus engagés dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes en Asie.

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