Le ministre belge de la Santé avoue que la fermeture des commerces n’avait pas de fondement sanitaire mais visait à créer un électrochoc dans la population

Interrogé à la sortie du Comité de concertation ce vendredi 27 novembre, le ministre de la Santé a tenu un discours qui a interpellé de nombreuses personnes, y compris ses partenaires de coalition.

Revenant sur la décision de rouvrir les commerces non essentiels dès le 1er décembre, Frank Vandenbroucke (sp.a) a ainsi expliqué que « faire du shopping ne comportait pas vraiment de risque quand tout était bien contrôlé ». Des propos auxquels le journaliste de la VRT a immédiatement réagi, demandant dès lors pourquoi ces magasins avaient dû fermer leurs portes le 30 octobre dernier.

« Parce qu’à un moment on avait besoin de prendre une décision choc, il fallait un électrochoc et cela impliquait que l’on ferme immédiatement les commerces non essentiels », a rétorqué le ministre de la Santé, qui a également admis qu’il s’agissait d’une mesure « psychologique ».

La fermeture des magasins n’était pas une mesure sanitaire mais un « électrochoc » pour la population.