Les autorités libanaises ont annoncé que 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient à l’origine des explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth, faisant au moins 70 morts et au moins 3.700 blessés.
Environ 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium étaient stockées dans l’entrepôt du port de Beyrouth qui a explosé mardi, provoquant des morts et des dégâts sans précédent dans la capitale libanaise, a dénoncé le Premier ministre Hassan Diab.
«Il est inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2.750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C’est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question», a déclaré le Premier ministre durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse.
Le nitrate d’ammonium est un engrais chimique et également composant d’explosifs, indique l’AFP.
«Nous ne connaîtrons pas de repos tant que nous ne trouverons pas le responsable de ce qui s’est passé pour qu’il rende des comptes», a promis le Premier ministre.
Le Conseil supérieur de défense «recommande» au gouvernement de décréter l’«état d’urgence» pour deux semaines dans la ville de Beyrouth.
Durant cette période, un «pouvoir militaire suprême sera chargé de toutes les prérogatives en matière de sécurité», selon le communiqué de clôture du Conseil supérieur de défense.
Le gouvernement doit tenir une réunion d’urgence mercredi.
Israël dit ne pas être impliqué dans les explosions violentes de Beyrouth et offre son aide
Israël n’est pas impliqué dans le drame survenu dans la capitale libanaise où plus de 30 personnes ont été tuées et 2.500 autres blessées dans des explosions survenues dans le port de Beyrouth, a annoncé mardi 4 août la chaîne de télévision de la Knesset israélienne.
«Israël n’a rien à voir avec l’événement qui a eu lieu au Liban», a indiqué la chaîne qui se réfère à une source officielle.
D’après Trump, les explosions au Liban «ressemblent à un terrible attentat»
Donald Trump a estimé mardi que les explosions meurtrières à Beyrouth «ressemblaient à un terrible attentat» et que des experts militaires lui avaient parlé d’une «bombe».
«J’ai rencontré nos généraux et il semble que que ce n’était pas un accident industriel. Il semble, selon eux, que c’était un attentat, c’était une bombe», a-t-il déclaré à la presse lors de sa conférence de presse quotidienne sur le nouveau coronavirus.
Au début de sa conférence de presse quotidienne sur le coronavirus, il a transmis la «sympathie» des États-Unis au Liban et répété que son pays se «tenait prêt» à apporter son aide, indique l’AFP.