Valls ! Macron ! Quels sacrés phénomènes, ces deux ex-ministres d’un autre phénomène, quoique d’un tout autre genre, François Hollande himself ! Soit ce sont d’excellents acteurs, des imitateurs hors pair parodiant des personnages historiques que nous connaissons si bien, tels que Mussolini ou Hitler, soit il y aurait peut-être quelque chose de commun entre tous ces orateurs qui croient que pour convaincre il est indispensable d’entrer en transe et de péter les plombs.
Macron en vrille (12/2016) par les-crises
A voir ces deux spécimens, le constat n’est pas rassurant. Généralement, un bon acteur maîtrise son personnage et son rôle. Force est de constater que ni Valls, ni Macron, ne maitrise quoi que ce soit ; ils se laissent emporter dans leur délire. Donc ils ne jouent pas. A supposer quand même qu’ils ne soient que de formidables acteurs, des comédiens jouant admirablement un rôle qui semble leur aller comme un gant, comment, dès lors, faire la différence entre la comédie et la posture sincère, entre le vrai et le faux dans tout ce qu’ils disent ou font ? Comment trier dans toutes leurs promesses ? Ont-elles même un sens ?
L’avantage entre ces deux personnages, c’est que l’on connait déjà le gagnant en cas de duel entre eux. D’un côté, il y a Valls, coaché par BHL, donc sous la direction de Tel Aviv. De l’autre, il y a Macron, coaché par Attali, donc également sous la direction de Tel Aviv. Quelle que soit la férocité des attaques qu’ils se porteront, en toute logique le gagnant est… (Suspens, roulement de tambours…) Benjamin Netanyahou. Généralement, personne ne se préoccupe du perdant, ni même de savoir qui c’est, mais on vous le dit quand même… c’est la France. Elle sera vendue par quelques 30% de Français qui représenteront un peu plus de 50% des votants au moment du scrutin, et qui seront les premiers à crier qu’ils ont été trahis par leur élu. Gardons cependant espoir qu’ils ne seront pas si nombreux à être des imbéciles.