Les militaires armés seront mobilisés pour stopper les Gilets Jaunes samedi en plus des drones et marqueurs chimiques

Après avoir utilisé des policiers de la Bac pour maintenir l’ordre, ce sont maintenant aussi des militaires armés non formés pour cette tache qui feront face aux Gilets Jaunes.

Quand le pays commence a utiliser son armée contre son peuple, cela devient inquiétant. Même si cette décision est annoncée comme « protection des bâtiments publics et points fixes »

L’objectif annoncé serait donc de permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur leur mission de maintien de l’ordre. Ils seront aussi assistés de « brigade anti-casseurs ».
Face aux débordements de samedi dernier et avec ce mouvement qui ne s’essouffle pas vraiment depuis prés de 4 mois, l’exécutif ne sait plus trop comment faire pour que la mobilisation s’arrête.

La répression franchit donc encore un échelon, et que se passera t’il si ces militaires se retrouvent en position de faiblesse lors des manifestations ? Vont ils utiliser leur armes ?

 

.

.

Réactions de certains politiques :

Usage de marqueurs chimiques :

les Produits Marquants Codés (PMC) vont désormais être utilisés par les forces de l’ordre pendant les manifestations. Mêlés au gaz lacrymogène ou à l’eau des canons, ces liquides, incolores et inodores, seront projetés sur manifestants. Seulement visibles à la lumière violette, ils pourront être tracés, ce qui signifie qu’il sera donc possible de définir quand ils ont été utilisés et à quel endroit. Les PMC sont, de plus, résistants à plusieurs lavages.

L’arrivée des drones :

Autre nouveauté sur le terrain, les forces de l’ordre vont être équipées de drones. Si ces objets étaient déjà utilisés par les policiers dans d’autres contextes, notamment dans la lutte pour la sécurité routière, ils permettront de collecter des preuves (photographies et vidéos) durant les manifestations et de suivre au plus près les groupes de casseurs.

 

[Vidéo] Flagrant délit de mensonges dans le journal de France 2

Des « essaims de cloportes »? La police arrose façon insecticide des enseignants mobilisés contre la réforme du lycée