Les « pandémies de 2022 » ont-elles déjà commencé ?

Ne serait-ce pas formidable si nous pouvions avoir une année sans aucune pandémie majeure ? 2019 semble être si loin, et nous ne verrons peut-être jamais une autre année comme celle-ci. Toutes les mesures que les autorités mondiales ont imposées pour tenter de mettre fin à la pandémie de COVID ont échoué, et on nous dit maintenant que nous allons simplement devoir vivre avec le COVID de façon permanente. Et Omicron nous a montré qu’une nouvelle variante peut balayer le monde entier en quelques semaines seulement. Entre-temps, il y a plusieurs nouvelles « épidémies » qui n’ont rien à voir avec le COVID et que je vais surveiller de très près à l’approche de 2022. Par exemple, on nous dit qu’il y a actuellement une « épidémie massive de grippe aviaire » en Israël. Ce qui suit est tiré d’un article du Daily Beast intitulé « Massive New Bird Flu Outbreak Could Be 2022’s Deadly Pandemic »…

Le Conseil national de sécurité d’Israël a pris le contrôle d’une épidémie massive de grippe aviaire en Galilée, qui, selon les scientifiques, pourrait devenir une « catastrophe » pour les humains.

Plus d’un demi-milliard d’oiseaux migrateurs traversent la région chaque année, en direction des hivers africains chauds ou des étés européens doux, ce qui fait de cette région un endroit catastrophique pour une épidémie majeure de grippe aviaire, au cœur même des voyages aviaires mondiaux.

Si vous effectuez une recherche Google sur le terme « H5N1 », vous constaterez que des foyers de grippe aviaire ont littéralement été signalés partout sur la planète ce mois-ci.

Donc ça ne se passe pas qu’en Israël.

Mais la raison pour laquelle ce qui se passe en Israël est si alarmant est que les oiseaux tombent morts en si grand nombre…

Sur les 30 000 grues eurasiennes qui ont passé l’hiver dans la réserve naturelle de Hula, 17 % sont mortes, et les scientifiques craignent le pire pour leurs congénères survivantes, dont au moins 10 000 semblent souffrir. L’infection des grues est due à la même souche de grippe aviaire que celle qui a infecté les poulaillers du nord d’Israël et qui a entraîné l’abattage de près d’un million d’oiseaux ces derniers jours.

La bonne nouvelle est que, jusqu’à présent, aucun cas humain de H5N1 n’a été confirmé en Israël.

Bien sûr, cela peut changer à tout moment, et une fois que le H5N1 commence à se propager parmi les humains, il a un taux de mortalité très élevé

Le virus peut être mortel s’il infecte des personnes. L’Organisation mondiale de la santé affirme que plus de la moitié des 863 cas humains confirmés qu’elle a suivis depuis 2003 se sont révélés mortels.

Ici, aux États-Unis, les responsables sont profondément préoccupés par une épidémie généralisée d’une « maladie respiratoire non diagnostiquée » dans le nord de l’Ohio…

Des maladies respiratoires non diagnostiquées sont apparues dans la vallée de Miami, dans la région de Cleveland et dans tout le nord de l’Ohio.

Les experts de la santé disent que les symptômes sont similaires à ceux de la grippe, mais les patients ne sont pas testés positifs pour la grippe ou le COVID-19.

Charles Patterson, commissaire à la santé du Clark County Combined Health District, explique qu’il n’y a aucun moyen de savoir combien de cas confirmés de cette maladie se trouvent dans l’État puisqu’il n’existe pas encore de tests.

Espérons qu’ils découvriront bientôt ce qu’est cette maladie mystérieuse, car elle ne semble pas bonne.

De l’autre côté du globe, une autre maladie mystérieuse a tué près de 100 personnes au Sud-Soudan…

La maladie a jusqu’à présent coûté la vie à 97 personnes à Fangak, dans l’État de Jonglei, dans la partie nord du Sud-Soudan. Jeudi, le commissaire du comté de Fangak, Biel Boutros Biel, a déclaré que le décès d’une femme âgée était dû à une maladie non identifiée. Le ministère de la Santé du Soudan du Sud a déclaré que la maladie a principalement touché les personnes âgées et les enfants de moins de 14 ans. Les symptômes de cette maladie mystérieuse comprennent la toux, la diarrhée, la fièvre, les maux de tête, les douleurs articulaires, la perte d’appétit, la faiblesse corporelle et les douleurs thoraciques.

Des fonctionnaires de l’OMS ont été déployés dans la région pour enquêter sur la maladie, mais ils auraient quitté la zone sans révéler leurs conclusions aux responsables locaux.

Dans un premier temps, les autorités sanitaires ont pensé qu’il pouvait s’agir d’une épidémie de choléra, mais les tests ont écarté cette possibilité.

Enfin, et surtout, le variant Omicron provoque une panique générale dans le monde entier.

À New York, le nombre de cas confirmés a atteint un nouveau record le 24 décembre…

Le nombre de cas positifs au COVID-19 à New York continue de battre des records, l’Etat ayant confirmé que 49 708 cas positifs ont été signalés pour la seule journée du 24 décembre.

Ce chiffre est le plus élevé jamais enregistré en une seule journée dans l’État depuis le début de la pandémie.

Bien sûr, Omicron et Delta ne sont pas les seules variantes qui circulent.

La pandémie de COVID a clairement démontré à quel point nous sommes vulnérables, et les scientifiques nous assurent que ce n’est qu’une question de temps avant que nous soyons frappés par d’autres maladies encore…

Je sais que la plupart d’entre vous sont très impatients de voir la vie « revenir à la normale », et je ressens la même chose.

Malheureusement, notre planète entière est actuellement ravagée par la maladie et le mal, et un « retour à la normale » n’est tout simplement pas envisageable.

Source : endoftheamericandream

Traduction : Les Moutons Rebelles