Une source des services de renseignement ukrainiens a déclaré à Reuters qu’un drone ukrainien avait pris pour cible un radar situé à l’intérieur du territoire russe, qui fait partie du système russe d’alerte destiné à détecter les missiles nucléaires. C’est la deuxième fois en l’espace d’une semaine que des responsables ukrainiens signalent des attaques contre un système d’alerte nucléaire russe, connu sous le nom de radars « Voronezh M ».
La source a indiqué que l’attaque visait un radar situé près de la ville d’Orsk, dans l’oblast russe d’Orenbourg, qui se trouve à plus de 900 miles du territoire ukrainien. La source n’a pas précisé s’il y avait eu des dégâts. Les médias russes ont indiqué qu’un drone avait été abattu dans la région d’Orenbourg et qu’aucune infrastructure civile n’avait été touchée.
Le 22 mai, un drone ukrainien a pris pour cible un radar Voronezh M dans l’oblast russe de Krasnodar, dans une station radar située à environ 300 miles du territoire contrôlé par l’Ukraine.
La chaîne RFE/RL, financée par l’État américain, a rapporté que le site radar avait été endommagé, citant des images satellite, mais Reuters a déclaré ne pas être en mesure de vérifier ces images.
Si les radars russes peuvent repérer les missiles tirés par l’Ukraine, la fonction première du système d’alerte précoce est de détecter les missiles balistiques intercontinentaux afin de déterminer si la Russie fait l’objet d’une attaque nucléaire.
Le ciblage des systèmes par l’Ukraine pourrait entraîner une réaction majeure de la part de la Russie, voire une erreur de calcul, car ces attaques surviennent à un moment où les tensions nucléaires entre Washington et Moscou n’ont jamais été aussi vives.
Le Telegraph a rapporté que l’attaque du radar de Krasnodar avait « déclenché l’alarme » dans l’Ouest. Le rapport cite Thord Are Iversen, un analyste militaire norvégien, qui a déclaré que ce n’était « pas une très bonne idée […], surtout en période de tension » et qu’il était « dans l’intérêt de tous que le système russe d’alerte aux missiles balistiques fonctionne bien ».
La Russie a intensifié sa guerre en Ukraine en réponse directe aux attaques ukrainiennes sur le territoire russe. Par exemple, la Russie a récemment lancé d’importantes frappes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes après que des raffineries de pétrole russes ont été attaquées, et le président Vladimir Poutine a déclaré que son offensive à Kharkiv était une réponse aux attaques ukrainiennes contre l’oblast russe de Belgorod.
Question qu’il est fondamental pour les Occidentaux qu’ils ont dû déjà certainement se poser, et plus particulièrement nous les voisins européens territorialement plus que les USA :
est-ce que nos moyens et notre technologie sont suffisamment probantes pour garantir à 100 pourcent l’interception d’un missile balistique lancé automatiquement par le système de protection et défense russe avant que ce dernier pénètre sur le territoire de l’UE ?
Vaut mieux éviter impérativement la vérification de la réalité de cette hypothèse…pour ma part.