L’Élysée l’assure : « Cette hypothèse n’a jamais été à l’ordre du jour. » Mais, selon « Le Figaro », le Palais indique que, « dans ce contexte, tout est regardé ».
D’après Le Figaro, Macron aurait envisagé, ces dernières semaines, de démissionner, puis de briguer un nouveau mandat.
Il y a « une quinzaine de jours », lors d’une réunion restreinte de donateurs de la campagne présidentielle de 2017, à Londres, le chef de l’État a fait irruption en visioconférence. En cinq minutes d’intervention, il aurait montré qu’il était prêt à « prendre ce risque ».
Un participant précise que le locataire de l’Élysée souhaiterait, avec une éventuelle démission, provoquer une élection présidentielle anticipée « dans les semaines ou les mois à venir ». « Je suis sûr de gagner car il n’y a personne en face » dit le PR, qui n’est pas encore décidé.
La Constitution précise, dans l’article 7, qu’« en cas de vacance, le scrutin pour l’élection du nouveau président a lieu […] vingt jours au moins et trente-cinq jours au plus après l’ouverture de la vacance ». Un délai qui empêcherait presque toute préparation de l’opposition, telle que l’organisation de primaires.
La décision d’Emmanuel Macron interviendra « dans les semaines ou les mois à venir », fait-on encore savoir.
🔴🇲🇫INFO -Emmanuel #Macron envisage de démissionner pr provoquer une élection anticipée. Il a évoqué cette possibilité il y a 15 jrs lors d'une visioconférence avec des donateurs de 2017 basés à Londres. Il a dit qu'il était "sûr de gagner car il n'y a personne en face". (Figaro)
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) June 11, 2020