
Le chef de l’État a demandé aux maires de France de renommer des rues en hommages aux soldats africains.
Les organisateurs ont prévu des chapeaux de paille. Ils les distribuent aux anciens combattants installés au premier rang en plein soleil. Ils attendent Emmanuel Macron. À quelques jours de la fin de ses congés, le président de la République commémore le 75ème anniversaire du débarquement de Provence. Moins connu que celui de Normandie, il avait été mené par 450.000 soldats dont 260.000 combattants issus d’Afrique du Nord et subsaharienne. Une cérémonie officielle comme pour se «mettre en jambes» avant d’aborder une rentrée chargée.
Pour l’heure, il salue de loin la petite foule rassemblée à quelques pas de la nécropole de Boulouris en agitant longuement le bras en l’air jusqu’à ce que les badauds l’aperçoivent et l’applaudissent en retour. Puis, il se dirige vers la rangée des invités officiels qui l’attendent pour le saluer. Protocole oblige, c’est l’ancien président Nicolas Sarkozy qui passe en premier. Les deux hommes échangent une longue et chaleureuse poignée de main avec l’air rigolard de ceux qui mitonnent un bon coup. À droite comme dans les rangs macronistes, leur proximité intrigue.
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