Meyer Habib avertit la France : « Si jamais il y a une reconnaissance d’un État palestinien, Israël ne restera pas les bras croisés ! »

Une menace déguisée en avertissement

Le sioniste Habib a brandi la perspective de rétorsions israéliennes en cas de reconnaissance d’un État palestinien par la France. Reprenant mot pour mot la rhétorique de son mentor, il a évoqué une extension de la « souveraineté juive » en Cisjordanie, refusant pudiquement le terme d’annexion. Une sémantique qui, sous couvert de légitimité historique, vise à normaliser une colonisation illégale au regard du droit international.

Incohérences et conflits d’intérêts

La situation confine au surréalisme. Comment un ancien parlementaire français, jouissant des prérogatives de la nationalité, peut-il se faire le porte-voix d’un gouvernement étranger au point de proférer des avertissements contre sa propre nation ? Ce conflit d’intérêts flagrant soulève une question essentielle : jusqu’où l’influence d’un lobby étranger peut-elle s’immiscer dans les affaires de la République ? Alors que certains s’acharnent sur les doubles nationalités les plus modestes, celle, puissante, de M. Habib semble curieusement passer pour une évidence.

Le Conseil Constitutionnel a annulé son élection de 2022, car son équipe s’était livrée à des « irrégularités et manœuvres de nature à altérer la sincérité du scrutin ». De plus une enquête pour détournement de fonds publics a été déclenchée par un signalement de Tracfin, le service anti-blanchiment de Bercy. Cela serait lié à des irrégularités dans la rémunération de ses collaborateurs parlementaires. Où en est l’enquête  ?

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