Monsanto reconnaît avoir répandu sa dangereuse daube agrochimique interdite à Hawaï

Il accepte de payer 10 millions de dollars (9 millions d’euros) de pénalités. Le géant agrochimique Monsanto a plaidé coupable, jeudi 21 novembre, d’avoir illégalement utilisé un pesticide interdit et hautement toxique, dans l’un de ses sites de recherche à Hawaï.

Cet insecticide, appelé parathion méthyl et substance active dans le Penncap-M, a été pulvérisé en 2014 sur des semences de maïs et d’autres cultures sur le site de Valley Farm, reconnaît la filiale de Bayer dans des documents reçus par un tribunal fédéral d’Honolulu.

Le parathion méthyl est interdit aux Etats-Unis par l’Agence de protection de l’environnement depuis 2013, et depuis 2003 dans l’Union européenne.

Le comportement illégal dans cette affaire a constitué une menace pour l’environnement, pour les populations environnantes et les employés de Monsanto.Nick Hanna, procureur pour la Californie du centre

Monsanto avait notamment dit à ses employés qu’ils pouvaient pénétrer dans les champs traités au parathion méthyl une semaine seulement après la pulvérisation, alors qu’il savait que le délai aurait dû être de 31 jours.

Les autorités fédérales avaient d’abord cherché à inculper Monsanto pour des faits de nature criminelle mais, selon des médias américains, elles ont finalement accepté de négocier des accusations moins lourdes, après une intervention des avocats de la multinationale auprès du ministère de la Justice. Conformément à l’accord de plaider-coupable, Monsanto doit payer une amende criminelle de six millions de dollars et verser quatre millions de dollars aux autorités d’Hawaï.

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