La réponse de cette journaliste canadienne à la rhétorique habituelle est exemplaire. Elle confirme les éléments que nous avons déjà abordé ici concernant l’OSDH ainsi que les Casques Blancs qui ne sont pas des sources fiables d’informations mais qui sont pourtant constamment repris en cœur par tous les médias français, dont la plupart n’ont jamais mis les pieds en Syrie mais qui se permettent de relayer des rumeurs comme des faits avérés. Voir également les poignants témoignages d’enfants à Alep en fin d’article.
Les médias occidentaux se basent-ils toujours sur des sources crédibles dans leur reportages sur la Syrie ? La réponse de cette journaliste canadienne a laissé sans voix son interlocuteur.
Lors d’une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et un changement de régime en Syrie», dans le cadre d’une rencontre de l’ONU, la journaliste canadienne Eva Bartlett est interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten sur son audace pour avoir accusé les médias grand public de mensonges sur la situation réelle en Syrie.
Il n’a suffi que de deux minutes pour que sa réponse fasse voler en éclats le mythe de crédibilité des soi-disant «médias de qualité».