Interrogé dans les colonnes du « Parisien », le journaliste de CNews balaye les critiques le concernant ou visant la chaîne du groupe Canal+.
Le célèbre journaliste de CNews qui connaît un succès phénoménal depuis des mois a accordé une interview au Parisien, samedi 26 juin.
Le journaliste vante les mérites du casting de CNews : « Il y a de vraies incarnations ici. Nous ne sommes pas des marionnettes. Et puis certains sujets abordés n’étaient pas ou peu traités. »
« On a été les premiers en télé à parler de la tribune des militaires, par exemple. Tout le monde l’a traitée ensuite. On a une liberté de ton qu’on ne retrouve pas ailleurs, avec des personnalités qui n’hésitent pas à être cash », assure-t-il en citant Éric Zemmour ou Laurence Ferrari. »
« Qu’on pense que je suis d’extrême droite, c’est dingue ! »
« Qu’on pense que je suis d’extrême droite, c’est dingue ! » balaye-t-il, ajoutant, sans dévoiler pour qui il vote :« Je suis hyperconservateur sur la culture, l’histoire, l’autorité et la sécurité.
Je ne reconnais plus la France dans laquelle j’ai grandi. Parce que la transmission ne s’est pas faite. Je suis aussi très progressiste sur les sujets de société, type mariage pour tous, PMA, GPA. C’est la vie, faut évoluer. Et, sur le plan économique, je suis libéral. »
D’après lui, des conseillers de l’Élysée l’auraient contacté en octobre dernier, car il « sous-estimait » l’épidémie de Covid-19 dans son émission. « Que les acteurs du pouvoir cherchent à faire pression, c’est normal.
À vous d’accepter ou pas. Pour moi, ça n’a rien changé. Je n’ai pas vraiment l’impression qu’on épargne Emmanuel Macron. Vous croyez que je suis en ligne directe avec lui ? C’est de l’ordre du fantasme », glisse-t-il, assurant ne pas être intéressé à l’idée d’animer le débat d’entre-deux-tours de la présidentielle, car c’est le soir « où on est le moins utile ».