La pandémie de coronavirus est passée d’une crise sanitaire à une crise économique. La majorité des secteurs se voient fortement touchés par les mesures drastiques prises en vue d’arrêter la prolifération importante du virus. La décision des autorités d’instaurer un confinement de la population a provoqué un arrêt des activités pour la majorité des entreprises françaises. Une telle situation engendre de gros impacts négatifs sur l’économie de l’Hexagone même si la pause ne sera que d’une courte durée. Focus.
Une croissance nulle au premier trimestre
Il fallait s’y attendre, la croissance de l’économie française sera nulle pour le premier trimestre. Si il y a quelques jours il s’agissait d’une simple hypothèse actuellement les économistes tendent à annoncer qu’une croissance nulle est certifiée. Selon le Premier ministre français, Edouard Philippe, la chute sera brutale même si l’ampleur des arrêts des activités est encore difficile à évaluer. Les premières estimations sur www.expertpublic.fr ont pu avancer des chiffres mettant un avant un recul de 15 % pour le PIB au second trimestre de cette année.
De plus, une révision des prévisions de croissances a été récemment entamée par le gouvernement. Initialement apprécié à 1,3 %, le développement du PIB français est estimé à -1 % pour l’année 2020.
Les entreprises de services en perte totale
Les entreprises qui proposent des services sont celles qui se voient fortement touchées par l’arrêt brutal des activités. L’évènementiel enregistre actuellement une perte sèche en raison de l’annulation des divers spectacles et autres animations correspondantes. De nombreuses entreprises dans le secteur ont en effet fait la demande de jouir des mesures de chômage partiel pour environ 15 000 employés. Les services connexes comme les traiteurs connaissent également une baisse du chiffre d’affaires d’environ 60 % contre 30 % pour les hôteliers et 25 % pour les restaurateurs.
D’un côté, les secteurs qui sont fortement dépendants de la Chine connaissent également des impacts négatifs sur leurs CA dont l’aérien, l’automobile et la mode. La demande au sein de ces domaines ralentira en raison du manque de commandes émanant de la population qui reste actuellement confinée.