Relations avec Moscou: Trump refuse le terme de «redémarrage»

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Suite à l’élection de Donald Trump au poste de nouveau chef d’État américain, plusieurs politiciens et médias se sont empressés de prédire une amélioration des relations entre Moscou et Washington. Le principal intéressé n’est pas contre l’idée, mais apporte néanmoins un bémol… qui n’est pas sans laisser perplexe.

Le président élu des États-Unis Donald Trump voudrait renouer les contacts avec Vladimir Poutine mais n’appuie pas l’idée d’un « redémarrage » des relations, lit-on dans le New York Times.

Selon le journal, lors d’une rencontre avec les journalistes, Trump a rappelé avoir eu une conversation avec le président russe, mais a refusé de dévoiler les détails de cet entretien. Le terme de « redémarrage » est apparu dans le contexte des relations russo-américaines à l’époque du premier mandat du président sortant Barack Obama. Le chef d’État et la secrétaire d’État de l’époque, Hillary Clinton, avaient évoqué souvent la nécessité d’améliorer les rapports avec Moscou.
M. Trump a souligné que ce serait parfait s’il pouvait s’entendre avec Poutine, mais il a rejeté l’idée d’une embellie dans les relations que l’on pourrait qualifier de « redémarrage », écrit le New York Times.

« Je ne voudrais pas utiliser ce terme, après tout ce qui s’est passé », a affirmé le président élu, sans toutefois préciser ce qu’il voulait dire par l’expression « tout ce qui s’est passé ».

Dévoilant le contenu de son entretien avec le président russe, le milliardaire s’est borné à indiquer que son entretien avec M. Poutine portait sur diverses questions de politique extérieure. Le politicien a notamment déclaré qu’il fallait mettre fin à « cette folie qui régnait actuellement en Syrie ».

La conversation entre le président russe et le président élu des États-Unis a eu lieu le 14 novembre. Les deux politiciens ont alors constaté un niveau insatisfaisant des relations russo-américaines et se sont prononcés en faveur de la normalisation des contacts bilatéraux. Après l’élection aux États-Unis, plusieurs hommes politiques et médias ont prédit une éventuelle amélioration dans les relations entre Moscou et Washington, y compris le Wall Street Journal et même l’ex-secrétaire d’État et ex-candidate à la présidentielle Hillary Clinton.

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