« Lorsque nous faisons un dîner de travail, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles (…) qui coûtent 1,73 euro », a assuré sur RTL la secrétaire d’État.
Pas question de le défendre. Au lendemain de la révélation des rapports de l’Assemblée et de Matignon sur les affaires Rugy, Marlène Schiappa a fait un pas de côté vis-à-vis de l’attitude conciliante de ses collègues envers l’ex-ministre de la Transition écologique.
« On ne peut pas plaider pour la transparence et la fustiger »
« Je comprends très bien que François de Rugy se sente harcelé et dénonce, de son point de vue, une tentative de démolition », a affirmé ce mercredi sur RTL la secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes. « Mais je pense qu’il faut prendre de la hauteur, et prendre le point de vue du journaliste d’enquête qui fait son travail. Je crois qu’on ne peut pas plaider pour la transparence d’un côté et fustiger cette transparence de l’autre », a-t-elle immédiatement ajouté.
« La vérité, c’est que lorsque nous faisons un dîner de travail, le soir, nous buvons des carafes d’eau et mangeons des nouilles chinoises instantanées, qui coûtent 1,73 euro en supermarché. Dans mon appartement de fonction, j’ai un portant à vêtement Ikea à 9 euros, que j’ai payé moi-même », a-t-elle aussi soutenu, regrettant que la vie du gouvernement « fasse l’objet de beaucoup de mythes ». « Il ne faut pas s’imaginer qu’on a un compte ouvert avec lequel on peut réaliser toutes les dépenses qu’on souhaite réaliser. »
Via : lexpress