L’excès de zèle des agents a suscité une telle polémique que la SNCF a rapidement décidé d’annuler l’amende et présenté ses excuses au “contrevenant”…
Les faits ont eu lieu ce mercredi 20 novembre dans le hall de la gare SNCF Matabiau à Toulouse. Au retour de sa journée de travail, Jérémy (nom d’emprunt) croise sur son chemin une mendiante. Elle lui demande l’aumône, il glisse sa main dans sa poche et s’apprête à lui donner quelques pièces. C’est à ce moment qu’une patrouille de la police ferroviaire surgit.
Un agent lui rappelle fermement que la mendicité est interdite dans les lieux publics et qu’il est “passible d’une contravention” s’il encourage cette activité. Stupéfait, le navetteur croit à une plaisanterie et offre malgré tout 70 centimes à la femme. Le policier sort alors son carnet et verbalise le jeune homme. La contravention porte la mention “sollicitation de toute nature », précise France 3 Occitanie, à l’origine de la diffusion de cette anecdote qui a provoqué un élan d’indignation sur les réseaux sociaux.
Après le départ des policiers, Jérémy découvre que l’amende s’élève à 100 euros. Il décide de contester l’infraction, un “abus d’autorité” selon lui, de contacter la SNCF et la presse. Bien lui en a pris. À la suite de la parution de cet article sur France 3 Occitanie, largement repris par la presse française et les réseaux sociaux, la SNCF a rapidement fait marche arrière et annulé l’amende dressée par ses agents. La société a reconnu une “maladresse” de la police ferroviaire et présentera ses excuses au généreux “contrevenant”.
