Il s’agit du premier affrontement militaire meurtrier entre l’Inde et la Chine en 45 ans.
La Chine a accusé l’Inde d’être responsable de l’incident en ayant franchi à deux reprises la frontière contestée, mais n’a pas publiquement fait état de morts de son côté.
L’armée indienne a annoncé qu’au moins 20 de ses soldats avaient péri dans une « confrontation violente » avec l’armée chinoise sur la frontière disputée au Ladakh, dans le nord de l’Inde.
Indian Army confirms 20 deaths. Toll could go up further.
— Rahul Kanwal (@rahulkanwal) June 16, 2020
D’après les médias indiens le bilan est plus lourd du coté Chinois avec 35 à 45 victimes !
Indian media sources are saying that China took around 35-45 casualties from the stand-off. https://t.co/574fmj2u84
— Global: MilitaryInfo (@Global_Mil_Info) June 16, 2020
Des troupes des deux puissances nucléaires sont engagées depuis début mai dans plusieurs face-à-face tendus le long de leur frontière commune, principalement au Ladakh, et ont acheminé des milliers de soldats en renforts. Une crise que les parties affirment cependant vouloir « résoudre pacifiquement » par la voie diplomatique.
Pour sa part, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijia, a dit à la presse que « des troupes indiennes ont gravement violé le 15 juin le consensus bilatéral et franchi la frontière à deux reprises, avant de se livrer à des activités illégales et de provoquer et d’attaquer des soldats chinois, avec pour résultat une grave confrontation physique ».