Un couple de septuagénaire a eu la mauvaise surprise de découvrir que des squatteurs occupaient leur maison.
Henri Kaloustian fulmine. Depuis quelques jours, ce retraité lyonnais vit en effet une mésaventure particulièrement pénible. Après parcouru 400 kilomètres pour rejoindre sa résidence secondaire de Théoule-sur-Mer, dans les Alpes maritimes (au sud-est de la France), il a découvert que sa maison était occupée par un couple avec deux enfants. En leur absence, ces inconnus ont changé les serrures et le contrat d’électricité.
Maison squattée : le propriétaire témoigne dans #HDPros pic.twitter.com/wl5srQaL9P
— CNEWS (@CNEWS) September 7, 2020
« Je n’ai pas pu monter chez moi, ils m’en ont empêché. Le squatteur est descendu et m’a empêché de monter chez moi », raconte Henri à LCI. « C’est une violation de domicile, je veux que vous me rendiez ma maison… », aurait tonné le Lyonnais. En vain. Les squatteurs l’auraient même menacé de faire appel à « des gens avec des kalachnikovs », témoigne Henri Kaloustian sur CNews.
Ces squatteurs, visiblement bien informés, ont fait valoir qu’il fallait désormais attendre une décision de justice. Comme ils ont occupé les lieux depuis plus de 48 heures, la loi française les protège en effet d’une expulsion immédiate.
Stupéfait, Henri Kaloustian, 75 ans, a dû dormir dans sa voiture, « en face de la maison en les regardant dîner sur la terrasse », précise-t-il.
Henri Kaloustian, 75 ans, possède une maison à Théoule-sur-Mer :
• elle est squattée depuis 2 semaines
• les serrures ont été changées
• les squatteurs sont inexpulsables avant plusieurs semainesLa justice de ce pays protège mieux les délinquants que les victimes … pic.twitter.com/eYKtep2a8f
— Tancrède ن (@Tancrede_Crptrs) September 5, 2020
Le couple a contacté la mairie pour faire expulser les squatteurs. À sa grande surprise, les autorités municipales n’ont rien pu faire. « Au bout de 48 heures, vous avez du mal à les expulser. Il faut passer par toute une procédure juridique où on vous demande de prouver votre droit de propriété, enfin différents papiers administratifs qui n’ont même plus de sens », explique Georges Botella, le maire de Théoule-sur-Mer.