Indignée par la décision d’indemniser le jeune homme qui avait accusé d’agression sexuelle Adama Traoré, son codétenu de l’époque, Assa Traoré s’en est prise à la Civi de Pontoise dans une vidéo diffusée le 24 juillet sur les réseaux sociaux. Elle a également rendu public le nom de l’ex-codétenu en question. Il s’agirait de Steven.
Face à la décision d’indemniser le jeune qui avait accusé Adama Traoré d’agression sexuelle et de violences en prison, Assa a annoncé déposer de nouvelles plaintes et a ainsi révélé le nom de la victime présumée dans une vidéo diffusée le 24 juillet sur les réseaux sociaux.
«Adama Traoré n’est pas un violeur, Adama Traoré est une victime et restera une victime», insiste sa sœur avant d’ajouter: «Cela fait quatre ans qu’on bafoue le nom de mon frère, qu’on bafoue la mémoire de mon frère. C’est un combat que nous ne lâcherons jamais. C’est un combat que nous mènerons jusqu’au bout».
Ainsi, elle explique que «la Civi a refusé de [leur] donner accès aux documents» accusant son frère et que «ce n’est pas son premier coup d’essai». Assa rappelle que le parquet de Pontoise, qui avait soupçonné Adama d’«être sous l’emprise de drogues et d’alcool» lors de son interpellation, a été dessaisi de l’affaire pour «mauvaise gestion».
«Aujourd’hui, Pontoise continue son acharnement sur la famille Traoré», affirme la jeune femme dans sa vidéo.
«Aujourd’hui, si la Civi avait fait son travail, Monsieur Steven […] n’aurait pas été indemnisé. Il était incarcéré pour des faits graves», a indiqué Assa Traoré, révélant ainsi le nom de l’ancien codétenu d’Adama.
De nouvelles plaintes
En outre, elle annonce déposer des plaintes pour diffamation, notamment contre Guillaume Daudin, journaliste en charge des enquêtes judiciaires à l’AFP, qui, selon elle, est «spécialisé dans les fake news». Ainsi, elle lui reproche d’avoir écrit que l’ex-codétenu avait été «indemnisé pour violences sexuelles».
«Cette information est fausse et il le sait très bien. Le procureur général parle de « préjudices »», a-t-elle déclaré.
Une autre plainte visera Nathalie Faussat, «directrice de la Civi qui a refusé de [leur] donner des documents» et qui est allée «parler dans les médias en accusant [son] petit frère de viol». Elle a également affirmé que l’avocat allait «demander [que] ses propos soient retirés, car ils sont erronés».
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