La fin de notre civilisation, c’est pour dans une quinzaine d’années selon l’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet. Brut l’a rencontré dans sa maison à la campagne où il a tout prévu pour survivre si l’eau et l’électricité venaient à manquer.
La fin du monde, une folie ? Pour Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement, pas si sûr. « On verra bien, c’est l’histoire qui tranchera », insiste-t-il.
Selon lui, la fin du monde aura lieu dans une quinzaine d’années. Pour survivre, Yves Cochet a tout prévu dans sa maison en Bretagne. « Nous avons anticipé qu’un effondrement général systémique et global du monde puisse avoir lieu, disons, vers les années 2025-2030 », explique l’ancien ministre. La maison est entourée d’un vaste point d’eau dans le cas où l’eau courante venait à manquer. Pour l’électricité, Yves Cochet a prévu une pompe à bras. « Le nucléaire sans pétrole, ça n’existe pas », explique-t-il.
Concernant le transport, Yves Cochet est catégorique : la voiture n’existera plus et sera remplacée par le cheval. Internet ? Il n’existera plus également. Il sera donc indispensable d’apprendre à vivre avec le voisin, de faire preuve de solidarité. « Si on peut monter un écovillage de résilience, de résistance et d’entraide, eh bien, c’est très bien, c’est ce qu’il faut faire chacun là où on est », précise-t-il.