En marche… vers la guerre mondiale !

L’Allemagne joue avec la ligne rouge en Ukraine

La fuite dans les médias russes d’une conversation secrète entre des officiers allemands sur la possibilité d’envoyer des missiles Taurus sur le pont du détroit de Kertch (plus communément appelé pont de Crimée), met en émoi le gouvernement allemand qui s’évertue à faire la guerre contre la Russie sans être considéré comme cobelligérant.

Un pas de botte en avant, un pas de botte en arrière. Lors d’une visite à Rome, ce samedi 2 mars, le chancelier Olaf Scholz s’est exprimé sur cette embarrassante discussion impliquant des officiers de la Bundeswehr :

« Il s’agit d’une affaire très grave et c’est la raison pour laquelle elle fait désormais l’objet d’une enquête très minutieuse, très approfondie et très rapide. »

On comprend bien que la communication vise à s’étonner que cette conversation ait fuité, en embrayant à tire-larigot sur l’espionnage russe et les « écoutes illégales », sans s’attarder sur le fond du problème, à savoir la participation potentielle de l’Allemagne à un acte de guerre en territoire russe. Pour rappel, un camion piégé avait explosé sur le pont de Crimée le 8 octobre 2022, provoquant un important incendie. Un deuxième attentat avait été organisé le 17 juillet 2023, provoquant la mort de deux personnes.

L’authenticité de cet enregistrement n’est pas remise en cause par le chancelier. On y entend notamment, dans la version complète à laquelle a eu accès le Wall Street Journal, les officiers teutons insister sur la nécessité de dissocier Berlin de l’éventuel lancement de missiles Taurus. Et d’ironiser sur la possibilité que les Ukrainiens soient formés à l’utilisation de ces armes allemandes par des militaires américains : « Beaucoup de gens avec un accent américain se promènent en civil. »

Le Taurus est un missile sol-air dont la livraison à l’Ukraine avait jusqu’ici été officiellement refusée par Berlin, puisque sa portée allant jusqu’à 500 km place directement l’Allemagne en situation de frapper le territoire russe, par l’entremise de l’armée otano-kievienne, ou ce qu’il en reste.

L’État allemand, comme d’autres partenaires-larbins européens voués à la servitude volontaire, voudrait chausser des bottes de guerre dotée de semelles de velours. Au final, cela produit une politique à la petite semelle dont les risques pour les peuples européens relèvent du grand bond dans l’inconnu.
Rachid Achachi a reçu Karine Béchet-Golovko pour parler de l’actualité géopolitique russe et mondiale.

Il a notamment été question des propos de gradés allemands, sujet abordés ci-dessus, ainsi que des récentes déclarations va-t-en-guerre d’Emmanuel Macron.

« Il ne faut pas surestimer l’autonomie de Macron. Macron est un porte-parole. Lorsque vous recevez un courrier, vous ne demandez pas ce que pense le facteur, vous vous intéressez à l’auteur du message. Macron n’est pas l’auteur du message, Macron est le facteur. »

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1 Comments

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  1. Si E. Macron ,veut une guerre mondiale, qu’il soit le premier à donner sa vie en combattant pour Zelinski. Nous les Français, ne désirons pas entrer dans les problèmes de l’Ukraine / Russie……….Ni envoyer des soldats pour qu’ils se fassent tuer, pour des histoires qui ne nous regardent pas ! ! !.Qu’ils lavent leurs linges sales en famille !
    Mr Macron a conscience que ses déclarations sont extrèmement dangereuses pour notre peuple qu’il met en péril ! ! !
    N’y a t’il personne dans son entourage pour le calmer ?

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